pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : SAUVEUREnvoyer un mail

Le : 07/04/2008 09:21

A pierrette
A cette heure tu dois dormir à moins desoufrir d'insomnie pour être parmi nous
En Italie aussi il y avait una duegna,un chaperon lors qu'un garçon accompagnait une fille
Mais aux USA vous avez le spring break-Ils semblent qu'ils se lâchent
Aujourd'hui je crois que c'est le Mexique qui a la faveur de nos étudiants américains

 

De : PierretteEnvoyer un mail

Le : 05/04/2008 18:30

ça c'est pour les garçons, et les filles alors? On ne pouvait même pas sortir sans une douéna..que même le jour de mon marriage à l'Americain, je voulais aller me promener avec lui et son copain, (qui allait étre notre témoin cette même aprés midi à St Joseph) dans la voiture que la Croix Rouge Américaine avait prétée à John..J'ai demandé la permission de sortir à ma mére qui m'a répondu..." Oui, mais prends ton frére avec toi."
C'était de l' extréme je sais, mais il faut aussi se demander si aujourd'hui les choses vont mieux pour les jeunes filles. Içi en Amérique dans les écoles ils commencent a les éduquer sur la "Sexualité" à partir de douze ans!! Vous croyez que ça c'est mieux?

Pierrette.

 

De : Jacques Abbonato (rues Barra et Léon Roches)Envoyer un mail

Le : 05/04/2008 15:31

Guy (Soltana), horosement que je lis les messages dans l'ordre inverse de leur arrivée que j'ai pu ouar ta rectification avant la con... ie que ça m'aurait fait sauter au plafond! De quoi, y'avait pas de canus à chez nous? Rien que je savais pas où donner des yeux, dé! Comme on dit métenant, des thons, y'en avait mais pas bézef : le beau dominait largement. Et puis, beau c'est quoi, hein? Ca dépend de l'oeil qui rogarde. N'empêche que nos petites cailles en jetaient, y'a rien qu'à ouar les photos, tiens! La malbouffe chez nous, on connaissait pas, même si c'était pas tous les jours des ortolans qu'y avait dans l'assiette, et ça se voyait à notre ligne mannequin. Ah! ces corsages blancs pigeonnant et ces jupes bouffantes à large ceinture qui s'arrêtaient juste au-dessus du genou, ce galbe des mollets et ces petons dans des escarpins blancs, eux aussi... Pas de quoi rêver, ça? Et nous, avec notre ventre plat, nos yeux de velours et pas un cheveu qui dépassait, les pompes cirées nickel et le pli du patalon lame de rasoir, tu crois qu'elles nous mataient pas par en-dessous des sourcils? P... qu'est-ce qu'on a raté! Remarque, comme tu dis, aec le frère, le cousin ou la grand'mère qui surveillait, pas moyen de moyenner sans riquer la castagne, au titre de la préservation de l'honneur de la famille. Comme disent les psy d'aujourd'hui : les enfants doivent connaître la frustration pour être bien élevés : qu'est-ce qu'on a été bien élevés, nous autres, même que la frustration, c'est nous qu'on l'a inventée!!!

Tiens, je ferme juste les yeux et hop! j'y suis. Manadge.

 

De : Guy Soltana (34, rue Mizon)Envoyer un mail

Le : 05/04/2008 00:36

pour Jacques Abbonato,

Rectificatif à mon précédent message, au lieu de "des canus, dans mon quartier il n'y en avait pas" il faut lire "des canus dans mon quartier il y en avait plein". Comment ai-je pu me tromper ainsi ???
Amitiés.
Guy.

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 04/04/2008 22:47

Deux instants.

Le pain chez Maresca.
On ne m’autorise plus à sortir seul à cause de la situation qui se dégrade à Bab-El-Oued. La population de la Placette Lelièvre s’est clairsemée. Du balcon de chez mes grands-parents, j’épie les jeux des rares groupes qui subsistent. Je m’amuse par procuration. Cette réclusion me pèse, alors je profite de chaque occasion pour être dans la rue. Ainsi, faire les courses, c’est grignoter un peu de liberté. Avec mon grand-père, nous allons chez Maresca acheter le pain. En sortant de l’immeuble, après l’obscurité de la cage d’escalier l’intense lumière du dehors m’éblouit. Nous descendons la rue Jean Jaurès en suivant le mur de la Placette surmonté de ses grilles de fer. Nous passons à l’aplomb du terrain de boule. On dépasse le salon de coiffure. Avant, je craignais d’entendre la phrase fatidique « Bientôt faudra aller chez Charlot». Cette sentence terrible signifiait qu’une grande partie de mon prochain jeudi après-midi serait amputée par l’attente dans cette boutique surchauffée. Maintenant j’aimerai patienter dans ce salon tout en longueur juste pour le plaisir d’être avec un ou deux copains. Nous traversons le boulevard pour entrer chez Maresca. Derrière son comptoir, Solange nous sert notre pain. En sortant nous observons pendant quelques courtes minutes les man 1/2 uvres d’un hélicoptère au-dessus de l’hôpital Maillot. Nous reprenons notre chemin en sens inverse mais avec un peu plus de lenteur. Je chemine à hauteur de mon grand-père. Il pose sa main sur mon épaule pour modérer mon allure. Ses bronches sifflent à chaque inspiration. C’est un souvenir du temps ou, quand il était soldat, en 1920, il passa deux rudes hivers d’occupation en Allemagne. Nous marquons plusieurs haltes pour discuter avec ses amis du quartier. Ce sont autant de répits qui me sont offerts. Nous sommes arrivés. Il me faut abandonner ma rue et rentrer.


Des plaisirs.
A la plage, je reste « à la baille » plus que de raison. Le jeu me fait perdre la notion de temps. Il faut une injonction sévère de mes parents pour que je rejoigne le rivage. Malgré la chaleur ambiante et l’agréable température de la mer je sors de l’eau tremblant de froid. Mes lèvres sont bleuâtres. « Allez, dit ma mère, il est midi tu te sèches on va bientôt manger ». Alors, c’est l’instant du premier plaisir. Je choisis une belle portion de sable inoccupée. Tout transi, je me roule lentement dans le sable chaud et doux. On ne peut faire cela que lorsque l’on est enfant. C’est une satisfaction interdite aux adultes. Me voilà enveloppé d’une chaude caresse. Mon corps se réchauffe. La déplaisante sensation de froid recule brusquement laissant place à une suave impression de bien-être. Mais, attention, au choix de la bande de sable ! Trop éloignée du rivage elle sera brûlante, trop proche elle sera inefficace. Toute est une question d’appréciation.
L’autre plaisir, après m’être réchauffé, c’est de calmer ma faim. A l’ombre du parasol, bien protégé de la chaleur, je fouille dans le couffin réservé au casse-croûte. Je déplie le torchon blanc qui protège les cocas. Pour se rassasier, peut-on espérer plus grand bonheur que de croquer dans ce demi-cercle dodu de pâte dorée au four ? Qu’importe la garniture, soubressade, légumes, ou fritanga, le régal demeure le même. Il faut mordre soigneusement pour détacher la juste bouchée, une main placée en dessous pour récupérer ce qui pourrait chuter. Il n’est pas concevable de perdre une seule miette. La première coca calme la faim, la gourmandise justifie la seconde, la troisième reculera forcément l’heure de la reprise de la baignade, mais qu’importe. Quel festin !

 

De : nanodu36Envoyer un mail

Le : 04/04/2008 22:47

Christian, Bonsoir
Tout d'abord, mes excuses,de ces trois doublons sur ta messagerie,je t'ai donné du boulot.(Un peu quand même).
Pour notre Ami Jacques , c'est vrai les Buresi etait du 36 Reaumur, au dessous de notre logement.Buresi Jacques c'est vrai travaillé à la RTF du Bd Bru.Je m'en souviens malgré ma jeunesse d'antant ,(je suis de 1946).La premiere Télé nous la squattons chez lui,enfin tous les voisins, quelles époques!!!!.
NOUVELLES:
J'ai eu la joie cet aprés midi,d'avoir été en contact avec Liliane Sabater (Marseille).
Grac à notre ami Catala. Conversation àbaton rompus, comment rattrapé 45 ans de séparation en 20minutes au téléphone.JTE DIT PAS LA TCHATCHE A DONF.
BISES A TOUS
NANODU36
(Christian! cette fois ci je clic une fois,ma parole dé).
CIAO

 

De : Guy Soltana (34, rue Mizon)Envoyer un mail

Le : 04/04/2008 20:45

Pour Jacques Abbonato (de 1941 comme moi),
Des "canus", dans mon quartier il n'y en avait pas ! Avec le recul, je m'en rends compte, mais nous ne draguions pas les filles du quartier car souvent elles étaient les soeurs des copains (ou alors nous n'osions pas). Tous les soirs, on faisait l'avenue de la Bouzaréah et bien souvent nous revenions bredouilles de la chasse, mais nous gardions espoir pour le lendemain. Ah, que c'était dur de courtiser les filles de notre pays ! Récemment, après plus de 45 ans, j'ai retrouvé une fille de ma rue qui m'a avoué qu'elle avait eu le béguin pour moi et qu'à l'époque elle me trouvait beau... Elle m'avait sûrement mal regardé...
Amitiés.
Guy.

 

De : Jacques Abbonato (rues Barra et Léon Roches)Envoyer un mail

Le : 04/04/2008 20:44

Reine, tu n'es peut-être plus une Vénus, encore que, mais si tu te figures que j'ai quelque chose qui ressemble à n'importe quel morceau d'Apollon (j'ai pas osé dire Hercule), tu te goures léger... Peut-être l'oreille? Et encore, seulement le haut. Remarque, mon profil s'encastrerait sûrement bien dans le tien, vu le durillon de comptoir que je me tiens! Mais bon, hein, on a tous quelques km au compteur et il faut bien que ça se voie quelque part. J'ai fait ma révision des 67.000 le mois dernier... C'est plus le temps du slow que celui du rock'n roll et on en est tous plus ou moins là. C'est pas une raison pour se laisser aller : je muscle mes paupières trois fois par jour. Je ne te monterai pas une photo actuelle, la honte elle me monterait à la fugure, mais il y en a une qui date de 58, dans l'annuaire (repertoirepn.net, tu pourrais venir y faire un tour?), du temps que j'étais beau et qu'on m'appelait Jacky.......... Mais si tu tiens absolument à voir ma tronche d'aujourd'hui, il y en a une autre dans l'album, prise à Rognes l'année dernière. Pas de commentaires, hein?

Autre soge : si tu parles de Vincent Berenguer (de 48 et de la rue de la Consolation), il est aussi dans l'annuaire. Ma grand'mère habitait itou rue de la Consolation...

 

De : SCHIANO DI COLA REINEEnvoyer un mail

Le : 04/04/2008 19:59

Cher Jacques ABBONATO
J'ai bien rigoler en te lisant ca vas tu as tout compris,maintenant au sujet DU CANUS tu dois repasser le l'ai T'ètèe à cette epoque mais comme beuacoup d'entre nous Z'otres je le suis moins je suis de juin 1944donc toi tu es mon NèNè et je te dois le respect
J'ai fait toute ma scolaritè maternelle au CEPchez les soeurs de ST VINCENT de Paul avec pas mal de filles qui sont sur le site
J'allais souvent le jeudi apres midi quand la MADREE me le permetter rencontrer les copines BERENGUER BLASCO ET BORONA ces te dises quelques chose mais mon FIEF etait surtout la consolation j'abitais BD de PROVENCE le batimentqui se trouvè face au garrage qui faisait l'angle et derriere le commissairiat du 1er arrondissement mes copins c'etaient Liguori benimeli Gato Collonna Anastasio .Je ne pense pas que tu venais dans le secteur Amitièes REINE

 

De : PierretteEnvoyer un mail

Le : 04/04/2008 16:02

Merçi Sauveur (qui était aussi le nom de mon pére) oui il fait beau ici, une légère brise souffle à travers la fenétre de la véranda oú j'écris sur mon ordinateur. Plus tard ma fille Michelle, qui est déscendu de New York pour mon anniversaire aujourdh'ui. viendra me chercher et nous irons manger avec sa s 1/2 ur Alexandra au restaurant Italien prés d'içi.
La vie est bonne en Floride, et je vie non pas avec mes regrets mais avec mes souvenirs, car... c'était beau la bàs aussi hein Sauveur!
Pierrette

http://www.publishedauthors.net/pierrettelilicamps/

 

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