Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

A Serge Christol,
Oui, Serge, je me souviens de tout ça. Sala nous appelait affectueusement "les bandits".
Je me rappelle qu'à l'époque nous achetions des bonbons dans lesquels se trouvaient des photos de sportifs que nous collions dans un album. Sur une des pages figurait l'emplacement prévu pour la photo de Marcel Cerdan. Ce cadre était plus grand que les autres. Bien entendu, cette photo, jamais nous ne la trouvions.
Il me semble que l'eau que Mme Llopis nous envoyait était froide (???). Que de bons souvenirs ! Nous étions vraiment des bandits.
Guy.

Bonjour
La boîte d'allumettes représentait un jockey, sur un fond si ma memoire est bonne jaune et rouge-Il y a eu (avant le monopole) d'autres figurines sur ces boites d'allumettes
Les allumettes etaient fabriquées (celles du Jockey)rue Caussemille dans le quartier de Belcourt
Aux messageries de mon temps on ne lestait pas la capsule servant de pîon

La Galette
Dans un terrain de préference glaiseux,devant l'Ecole des Lavandières lorsque le trottoir n'etait pas encore bitumé et derriere de la synagogue de la rue Dijon etaient les parties propices à la pratique de ce jeu
On tracait un cercle d'environ100 cm de diametre qu'on partageait en deux par un diametre -Chaque demi cercle etait le camp d'un joueur-Les pieds dans son camp,on essayait de planter dans le camp adverse un objet pointu (clou de charpentier ou laame effilée) lorsqu'il restait planté,on partageait suivant la direction prise par la lame -le camp s'agrandissait puis c'etait le tour au copain adverse,cette partie se jouait jusqu'a ce qu'un des joueurs ne puisse plus tenir dans son camp
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Les jeux des enfants de Bab El Oued etaient constitués de peu
noyaux d'abricots (tas ou carte postale a degotter),ballon de foot fait de chiffons,cerceau avec fond d'unseau,galette avec presque rien,capsule de bouteilles
le plus elaboré etait la carriole faite avec 3 ou 4 roulement a billes quémandés à un garagiste du coin,la feuille
Papa vinga se jouait mais j'en ignore les regles

Bonjour

Je suis à la recherche de ma maman Jeannine JUAN née à Alger le 20 Novembre 1941, elle est la fille de Marcel et Alice JUAN, d'après une photo, elle aurait fréquenté l'école rue du Divan en CM1 en 1951-52; elle se maria avec mon père André GONZALEZ LE 10 décembre 1965 à Alger, de ce mariage elle eut quatre enfants Véronique (1961 à Alger), Caroline (1964 à Bourg en Bresse); Jean Christophe (1965 à Bastia); Olivier (1968 à Tubingen en Allemengne),
Moi c'est olivier et elle est partie lorsque j'avais 6 mois. J'aimerais la retrouver pour mettre enfin un visage sur une personne tant imaginée et peut être enfin connaitre la véritiée sur son départ.

paule et marise graziano habitaient avenue des consulats...parmi toute cette famille P N il y a surement quelques uns qui se souviennent d'elles !!elles avaient en 62...entre 22 et 18 ans...merci

BONJOUR A TOUS
Il en à vu des choses,ce carrefour de la rue SUFFREN et VASCO DE GAMA.Les parties de foot dont parlait GUY,il y avait aussi le foot avec pour buts les bouches d'égout,à chaque but,il fallait PLONGER pour ramasser la balle de tennis qui servait de ballon.D'autres jours on jouait à la BOLERA entre le mur de la cour des miracles et de l'autre coté le rideau de fer( jamais ouvert)de la boulangerie LLOPIS.Je vous dis pas les engueulades qu'on se prenait.En été, souvent l'aprés-midi,on etait toute une bande de gamins assis sur les marches de la boulangerie(coté rue Suffren) et comme on parlait un peu fort(rienque un peu)la vieille Mme.LLOPIS faisait couler un bidon d'eau bien chaude sous le rideau de fer.Cela nous brulait un peu le cul et on se sauvait en courant(pour revenir le lendemain)Les misères qu'on lui a fait à cette pauvre femme:MILLE PARDONS.
Juste en dessous de la boulangerie il y avait SALA l'épicier Mozabite où on achetait les bonbons et les GLOBOS.Ily avait surtout sa grosse carriole avec laquelle il livrait les blocs de glace.Parfois,les jeunes lui piquaient la charette pour descendre la rue Suffren puis à droite rue Gle.VERNEAU jusqu'en bas Av.de la BOUZAREAH.Là,ils abandonnaient la carriole et remontaient à pied(Comme il était content SALA!!!)
En résumé, ce carrefour,c'était le coeur du quartier
C'est même là que se déroulaient les bagarres avec les YAOULEDS qui en remontant de la mer,passaient par là pour rejoindre la casbah par les escaliers d'EL KETTAR.
Assez de souvenirs pour aujourd'hui.
AMITIES A TOUS.SERGE.

Pierrette,
Merci pour vos explications. Grâce à elles, j'ai retrouvé la rue de Cadix sur un plan.

A Carmen , Guy et les autres..

Oui la partie de la Floride où j'habite est vraiment magnifique, toute jeune, construite pour la plupart aprés la 2 ême guerre, le style est Méditéranéen, et les rues , même les routes menant d'un village à l'autre sont remplies de palmiers et de fleurs qui poussent toute l'année, grâce au climat toujour plus ou moin chaud, et les pluies abondantes. Beaucoup de gens que l'on appele les "Snow birds" (Les oiseux de la neìge) ne vivent içi qu'une partie de l'année et retourne dans le Nord au premiéres chaleures du Printemps.
Mais tout ça n'a rien avoir avec l'endroit où je suis née, car comme vous tous -mon pays, mon quartier rèstera à tout jamais gravé dans mon c 1/2 ur.
Le mien était situé en bas du Marignan et de l'Avenue de la Bouzaréa, la rue Rochambeau était longue, et il y avait là entre autre les Boulangeries Réalés et l'Epicerie des Apicella's..les 3 Ecoles Rochambeau (où je n'ai malheureusemnt pas payer asser d'attention), ne m'a retenue que 6 ans..mais nous ne parlerons pas de ce malheur, (J'y ai dévoué un chapitre dans mon livre)
Notre bistro etait situé au coin de la rue de Cadix et Rochambeau. il avait la 2 ême plus vieille license de cafe' a Alger... mais parents etaient la' depuis 1931 et ne sont partis qu'aprés la Police a envoyer mon pére à Istres par force pendant la nuit, ce qui n'a pas empéché les voisines de sortir les casseroles pour taper "Al-ge-rie- Fran-caise--jus'qu'a son arrive à Maison Carrée.
Nous avions un Club de Football- le F.C.R où Marcel Salva a appris a jouer dans les minimes..et Albert Camus etait client aussi, quant il travaillait dans la rue Quecklin, tous prés a "Alger Repulicain." Je pense à ce temps la il n'avait aucune idee qu'il aurait un jour le prix Nobel de Literature; Quel homme admirable il devait être , quand vous pensez qu'il a dedicaçé son dernier livre*. "A toi maman qui ne lira jamais ce livre"... car sa mère etait illétrée. Mais il était un des notres cela est evident.

Pierrette.

Le manuscript de ce livre "Le premier Homme" ou il parle de son pere, a été découvert dans la voiture dans laqu'elle il est mort d'un accident, et ce sont ses filles qui 'l'ont fait publier par suite. Il n'y a rien d'existentialiste dedans... alors j'ai tout compris!

Bonjour à toutes et tous

En vous lisant, c'est vrai la mémoire revient, c'est formidable. Alain et Sauveur vous parlaient des jeux avec les capsules de bouteilles. Nous, on peigniez le dessus pour les courreurs du tour de france et dessous on mettait de la bougie que l'on faisait fondre et on mettait des petits plombs, on s'en servait aussi pour les équipes de foot.
Vous parlez d'écrire des livres afin que les souvenirs restent. Mais pourquoi pas enregistrer sur CD, les récits et en plus, il y a l'accent. Quand pensez-vous ?

bonjour à vous tous bab el ouediens,

l'autre jour, j'ai vu que quelqu'un rechercher un coiffeur de bab el oued, Monsieur
Martial MUNOZ. il vit à CALPE (espagne) et Linda PEREZ LECHADO le voit souvent.
écrivez moi et je vous donnerai le numéro de téléphone de Linda car elle a toujours des problèmes avec son ordi.

De plus, j'en profite pour dire que notre belle cité des vieux moulins (belle avant, maintenant elle est pourrie) est en train de s'endormir et personne ne vient discuter sur le site.

j'espère que nous nous retrouverons tous à ROGNES.

vive bab el oued city le plus beau quartier du monde, même après la FLORIDE n'est ce pas Pierrette ? (que je ne connais pas, elle café de CADIX, mon père tenait l'OLYMPIC boulevard de provence juste en face du CHANTAL (c'était le siège de l'ASSE) je crois
Devant étal d'huitres tenu par LA SAUCE (surnom), à coté le coiffeur PAPPALARDO et la PRINCESSE et en face la charcuterie Monsieur LA SALLE (vrai nom), c'éait la bande à Charlot le Bluffeur. Une bonne équipe qui tapait le casse croute tous les matins chez mon père.
Que de beaux souvenirs même si j'était jeune. BISES a TOUS Carmenbabel

à Pierrette,
Pierrette, pouvez-vous me dire où se trouvait la rue de Cadix et par conséquent votre café ? J'ai la mémoire qui flanche... Merci.
Guy.