pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : HenriEnvoyer un mail

Le : 21/04/2008 15:09

Bonjour,

Je connais bien le parc a huitre, mais je n'y ait jamais vu d'ostreiculteur.

Pour moi vu comme la mer "tapait" dans ce coin, ce devait plutot être des bassins comme il y en avait, a Sidi ferruch pour garder les huitres en vie.

 

De : Henri RindovetzEnvoyer un mail

Le : 21/04/2008 14:34

Pour Sauveur,
Il y a plusieurs sites qui nous donnent des renseignements intéressants sur Saint Eugène, le parc à huîtres, etc… et qui peut être répondront a votre question ?

http://www.bains-romains.org/
http://www.alger-roi.net/Alger/transports/textes/balade_stagliano.htm
http://www.mitidjaweb.com/saint_eugene.html

Très cordialement,
Henri Rindovetz

 

De : SauveurEnvoyer un mail

Le : 21/04/2008 13:12

Bonjour à Tous

Sur une ancienne Carte postale
à hauteur du carrefour Bd Pitolet etAve Foch (celle là passait devant les cimetieres) du côté de la mer
-Il y avait un escalier qui à mon époque ne menait nulle part
-mais sur la carte on voit un ponton avec un carré suspendu ( comme dans l'estuaire de la Gironde) Parmi les anciens qui a vu ce genre de pêche en activité?
Nous enfants nous avion mis un filet à un cerclage de tonneau ,lestions d'une pierre cet appareillage,amorcionsavec les restes d'oursins et quansd un poisson venait voir ,on remontait d'un mouvement brusque l'appareil,
On capturait ainsi des girelles,quelque menu poisson l'eau faisant loupe,nous étions gamins et novices !!!!
Toujours sur mes cartes postales
le port de la Mouche est situé à Saint Eugène
A quelle hauteur à Saint Eugène y avait-il une ostréiculture? (Sur le môle,vers le Large il y avait des viviers (moules?)

 

De : Daniel BaldacchinoEnvoyer un mail

Le : 21/04/2008 10:47

Souvenir du 22 avril 1961. Grand Jour de l'esperance.
ALGER LA BLANCHE ETAIT ALGER LA BLEU-BLANC-ROUGE.

 

De : LUCHESI VIVIANEEnvoyer un mail

Le : 21/04/2008 09:44

Chers amis

J'adresse à tous les compatriotes de confession juive mes voeux les plus sincères
pour de bonnes et heureuses fetes de PESSAH , que les familles se retrouvent
dans la joie , et que , les etres humains , dans qq lieus qu'ils soient , oeuvrent
en faveur de la paix .
Aux autres , de toutes confessions , je leur dit bonnes fetes de PAQUES , avec mes
pensées amicales .

Fete du 01/06/08
En premier , je remerçie, à mon humble niveau , le responsable du site et son entourage pour tout son incroyable travail , dans le but de faire se conserver le lien entre les pieds noirs permettant ainsi à nos parents , encore la pour servir de mémoire familiale , de délivrer leurs traditions et savoir faire ( dans tous domaines ) , et à leurs enfants- nous - de suivre la voie traçée par ces derniers .

A titre personnel , j'informe que les soeurs LUCHESI marie rose et viviane ( ma soeur , elle , descend des PAYS BAS ou elle habite avec son mari ) filles d'odette AKNIN et Auguste LUCHESI ) seront là à la fete des pieds noirs , RICHARD ( né en 1943 ) , notre frère ainé , ne peut venir de PARIS cette année , il me charge de saluer ses amis du 34 rue léon roches et , ceux de classe , et tant d'autres , dont ceux qu'il n'avait plus revus depuis son incorporation à ALGER , dont une grande partie a été retrouvée l'an
dernier à ROGNES ( sa première fois à la fete ) .........fallait le voir rire de joie , en retrouvant ses potes , grace à la photo de classe qu'il promenait partout .....revenant à la table ....de camping , en me disant , tout heureux , viviane , j'en ais encore un , c'est beau de voir un homme pleurerquand c'est de bonheur , n'estce pas ?
C'est avec plaisir que je reçevrai des mails pour lui , car il n'a pas d'ordi , mais il a des téléphones .

Nous avons , d'ailleurs , eu , tous les trois beaucoup de peine , à l'annonce du décès de
mme Blanquer, notre merveilleuse boulangère d'ALGER , qui ne connaissait pas mme Blanquer ( non revue depuis 1962 ) ,que nous sommes allées tous embrasser dans une camionnette blanche .
Que la famille accepte non codoléances sincères .

Encore merci à C TIMONIER et à bientot à ROGNES .


 

De : Henri RindovetzEnvoyer un mail

Le : 21/04/2008 00:52

De Henri Rindovetz à Henri Combafn
Un grand merci pour le rappel de cette citation, et une petite précision concernant cette expression valencienne ''fora mosques''; c’est en réalité la traduction littérale de ''dehors les mouches'' elle s’appliquait aussi bien à la chasse aux mouches à grands renforts de torchon juste avant le repas du midi, qu’aux gamins qui traînaient encore dans la maison à une heure ou la maîtresse des lieux avait décidé de faire du ménage ou du rangement.
Très cordialement à tous,
Henri.

 

De : PierretteEnvoyer un mail

Le : 20/04/2008 21:51

En lisant les souvenirs de Pierre Emile et les conseils de sa grandmére...cela m'a rappeler ceux de mon pére Salvador, qui ne pouvant venir avec moi a' Padovani, a deux minutes du cafe'..me disait des fois avant mon départ:
"Rappéle toi ma fille, la Méditerranée ...elle est plus grande que toi hein !"
Non papa, comme dit la chanson... moi non plus "Je n'ai rien oublier!"

Pierrette.

 

De : KEIL SergeEnvoyer un mail

Le : 20/04/2008 20:28



Suite à une photo d'école que j'ai retrouvée sur votre site et où je suis présent,je vous propose d'y faire figurer le nom de certains élèves que j'ai reconnus:
il s'agit de l'école Franklin ( photo de Charles ERBIBOU / CM2 1955-1956 ) et des
élèves suivants :
KEIL Serge : 1er rang du bas / 2ème à partir de la gauche
VIRCONDELET Alain :1er rang / 3ème à gauche
SONIGO Didier : 2ème rang / 2ème à gauche
MALINCONI Robert : 2ème rang / 4ème à gauche
BENTOLILA : 2ème rang / 5ème à gauche
BOULAY : 2ème rang / 9ème à gauche
LAFONT : 3ème rang / 3ème à gauche
TIMSIT : 3ème rang / 11ème à gauche
VALLS Jean : 4ème rang / 8ème à gauche
MESSINA : 4ème rang / 10ème à gauche
Vous en souhaitant bonne réception , et contribuer ainsi à cette recherche de mémoire .
A bientôt sur votre site .
Amitiés

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 20/04/2008 15:20

Les guetteurs du crépuscule.

Par un roulement gras suivi d’un claquement sec, les rideaux de fer obturant les devantures des magasins annoncent l’heure de fermeture. Le soir installe la fraîcheur de la mer. Délivrée de la pesante chaleur de la journée, l’avenue de la Bouzaréah redevient accueillante et retrouve ses fidèles. La rue revit peu à peu. Son bruissement s’étoffe. C’est samedi soir, le moment de l’office avec ses rituels immuables.
Le samedi soir offre un spectacle à chaque fois différent. Je scrute ma rue avec une application de vigie. Le front calé contre la rambarde du balcon je suis au théâtre. Je domine cette circulation qui, malgré son apparence brouillonne, obéit à des codes précis. Les groupes se forment et décident de ce que sera la soirée. Une bande, joyeuse d’un rien, traine derrière elle une spirale de rire qui ricoche sur la façade des immeubles. Avec un peu de chance une algarade ou un différent bruyant viendra pimenter la soirée. Ce sera le clou du spectacle, son apothéose. Chaque samedi j’espère et de toutes les façons si ce n’est pas aujourd’hui ce sera une autre fois.
La clientèle des bistrots, à la recherche du moindre souffle d’air, déborde sur la chaussée. Cela forme un barrage que contourne le flot de ceux qui rentrent chez eux. Pour boire il faut atteindre le bar, mais pour discuter le trottoir offre un espace plus tempéré. Et puis dehors on dispose de la place nécessaire pour appuyer son discours de la gestuelle engendrée par notre vie en ce pays. La voix n’est plus seule à traduire la pensée. Les mains dessinent de rapides et souples arabesques et tout le corps s’applique à suivre le mouvement pour décrire, expliquer, convaincre ou répliquer. La conversation prend une autre allure, elle est mise en scène. Comme dans la commedia dell'arte, l’argument le plus simple se charge en intensité pour mieux captiver l’auditoire. Ces pantomimes complètent la compréhension du discours.
Dans ce quartier les exodes de l’Europe, engendrées par la misère ou les conflits, arrivèrent en vagues successives pour rencontrer le Maghreb. Face à la multiplicité des langues natales, des patois, des dialectes les mains se chargèrent d’une mission: Permettre à chacun de mieux se faire comprendre de tous.
Je ne suis pas le seul à contempler la rue de mon balcon. Nombreux sont ceux qui, comme moi, prisent le tableau de ce début de soirée. Sous le prétexte de « prendre le frais » chacun s’installe à son poste d’observation préféré. Tous ces guetteurs assidus et passionnés regardent exister le peuple de Bab-El-Oued. On n’observe pas uniquement la rue. Après des heures d’étuve, pour respirer à nouveau les appartements ouvrent largement leurs fenêtres. Ce sont autant d’ouvertures d’où s’évadent le son des radios ou la musique des pick-up, les odeurs de cuisine, les rires ou des éclats de voix. Ce curieux mélange ruisselle dans la rue et enveloppe le cortège des badauds. En retour, comme un échange, la bruyante agitation des promeneurs s’envole vers les étages. Quand on porte son regard sur les immeubles alentours, par les croisées ouvertes, on dérobe des petits instants de vie. Toutes ces images volées, mises bout à bout, construisent le film de notre plaisir. Ce n’est pas par voyeurisme malsain que nous contemplons toutes ces existences qui se frôlent, s’entrecroisent et fusionnent. C’est pour le contentement d’observer la vie, d’observer notre vie.
Dans quelques années, moi aussi je serai « en bas ». Je serai enfin un acteur. Je connais déjà mon rôle car j’ai vu mes ainés le jouer tant de fois. J’aurai cet air faussement courroucé quand le retardataire rejoindra notre groupe. Je sais déjà comment je taperai sur le cadran de ma montre pour souligner son retard. Je prendrai un ton ironique et une attitude faussement admirative pour détailler les vêtements neufs qu’un ami mettra pour sortir. J’aurai l’application qu’il faut pour lire le programme des cinémas dans la rubrique spectacle de « L’Echo d’Alger ». Tout est prévu. Je conduirai un scooter car j’emprunterai celui de mon oncle. Je posséderai mon propre trousseau de clés de la maison. Ma grand-mère me glissera un peu d’argent dans ma poche et mes parents feront ceux qui n’ont rien vu. A l’instant où je passerai la porte de notre immeuble, ma mère me criera du balcon «Pierre-Emile, fais attention et ne rentre pas tard ! ». Bien sur mes collègues me charrieront sur cette attention maternelle tout en taisant le fait qu’ils ont eu la même en partant de chez eux. Avant de rejoindre le ciné, on passera voir Ortéga qui s’est foulé la cheville en descendant du tram et qui ne peut pas nous accompagner. Il habite un rez-de-chaussée rue Suffren. Nous nous agglutinerons devant sa fenêtre pour railler sa cheville bandée. Après le film, nous irons dans une petite gargote. Les moins fortunés d’entre nous affirmeront qu’ils n’ont pas faim. Pour combattre ce fier mensonge, nous déciderons de faire bourse commune. Les portions seront plus petites mais nous nous rattraperons sur les rires. Gavés de joie on rentrera à la maison en prévoyant de se voir demain à la plage. Mais ce sera dans quelques années, vers 1968 ou 1969. J’aurai seize ou dix sept ans. Je ne crains rien, l’avenue ne disparaitra pas. Le soir sera toujours là accompagné de son indispensable fraicheur. Il me faut simplement être patient.
L’avenue n’a pas disparu, la fraicheur du soir demeure aussi agréable, mais nous savons, vous et moi, qu’il en fut autrement.

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 20/04/2008 14:42

à Reine SCHIANO di COLA

Je suis âgé et ce dont je me souviens c'est en revenant du caté ou en y allant,nous regardions avec envie le premier train electrique que nous voyions en vitrine,on s'attardait à le regarder,c'etait un magasin proche de la rue qui descendait à la Typo-Litho
L'autre magasin dont vous me parlez n'etait pas en cace du terminus de la ligne de tramway n°3-A l'exterieur ,ce magasin avait des journaux> La derniere Heure me semble-t-il,des billets de loterie,des articles pour fumeurs?Ce qu'on appelle auhourd'huien France d'ici Civette mais oualou achkoun ce mot "barbare" chez nous dans notre quartier ,à notre âge d'enfant,avec nos parents analphabètes-
En parlant de celà me vient l'image du sujet de redactiondont le thème était l'automne
Nous imprégnés des lectures, nous parlions,nous imaginions feuilles mortes alors qu'il y en avait pas la queue d'une
Souvenirs ,souvenirs,je tiens pas à monopoliser,on me le reprocherait

 

Envoyez un message