pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : tur-petroni mathildeEnvoyer un mail

Le : 30/06/2008 17:02

monsieur SOLTANA,embrassez votre épouse pour tous les pieds noirs,vous
avez une perle.Si dans certaines villes du sud de la france on avez était accueillis comme vous;je crois que l'on aurait pas déménagé autant de fois pour se perdre les uns les autres.Elle vous connaît par
coeur,connait elle Alger et Bab el oued pour en parler ou écrire si bien?Je l'embrasse de tout mon coeur pour ces belles lignes,mes amitiés
à vous.
Mathilde

 

De : Moreno AlainEnvoyer un mail

Le : 30/06/2008 16:48

Bonjour:Mr,etMme Soltana: Votre poëme tout simplement magnifique. Je suis tester complétement babawe, beaucoup d'émotions. Au plaisir de vous relire.
Cordialement. Un enfant de BEO

 

De : Reine bdprovence 1er etageEnvoyer un mail

Le : 30/06/2008 16:44

Freddy; etes vous le jeune homme que j'ai eu comme voisin d'immeuble à beo
habitez vous dans le bt de la famille BENIMELLI ANASTASIO COLLONA et bien d'autres pour ma part je suis une des filles qui habitait au premier etage
face au garage Boel mon frére Michel (1945) etait avec la bande de garçons
des Ligori Janvier Bascquale ,leur soeur Francinette nous avions tous un surnom moi c'est FIFI tres heureuse de vous lire pour confirmer mes souvenirs àbientot Reine

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 30/06/2008 14:38

amis de la poésie... Bonjour!

Quand le soleil se lève sur les murs frais et blancs
Les vieilles femmes apparaissent sans voiles sur les balcons
Et accroupies les coudes entre les cuisses
Le menton reposant sur leurs mains blanches et lisses
Elle regardent dériver l'astre de joie de rêve
Qui s'en va réchauffer les cailloux sur la grève
Et passe le temps
Et passe le temps
Le temps qui passe
C'est le temps de la guerre...

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 30/06/2008 14:23

A Guy et........surtout à MADAME !
Seulement deux mots :
BEAU et VRAI !

 

De : fifi gasso epouse borrasEnvoyer un mail

Le : 30/06/2008 13:59

POUR FATY
j'ai lu vos messages
moi j'habitais rue nelson chierico l'immeuble au bout de la rue curie
Ma tante habitait l'immeuble en haut des escaliers rue curie*
je suis nee en 1947 moi aussi j'ai ete a l'ecole avec les jumelles pastore;marie marcienne;andree garcia et bien d'autres
A bientot avec toutes mes amities

 

De : Guy SoltanaEnvoyer un mail

Le : 30/06/2008 13:21

Les souvenirs sont un bien très précieux. Chacun a les siens mais les nôtres, à nous PN, se ressemblent et je voudrais vous faire partager les miens que mon épouse (l'Alsacienne) a mis en vers pour ma plus grande émotion. Ce poème, un peu long, déjà paru dans le journal de l'ABEO, prend de la place et je voudrais m'en excuser.
Amicalement à vous tous.
Guy

Bab-el-Oued

Quand revient l'été et que le soleil
Caresse les roses, mûrit les groseilles
Je suis nostalgique et rêve de là- bas
Du pays perdu qui fut mon chez-moi.
Dans l'air immobile flottent mille senteurs
Des odeurs de miel, de menthe et de fleurs
Et je me revois dans la rue Mizon
Jouer aux soldats ou bien au ballon.
Avec mes copains, P'tit Jean et P'tit Pierre
José et Marco, Michel et Norbert
Nous faisions bien sûr les quatre-cents coups
Nous étions heureux et nous étions fous.
Et je crois sentir l'odeur des beignets
Que le brave Blanchette des fois nous donnait
Nous crachions noyaux, riant et criant
Des bonnes grosses olives du vieux père Hazan.
Ô mon doux quartier, mon cher Bab-el-Oued
Où se côtoyaient Maurice, Mohammed
Je me souviens de ton exubérance
Des années de bonheur de mon enfance.

Et j'entends encore le chant de ma mère
Qui de sa belle voix, si douce et si claire
Rendait un hommage à ce beau pays
Lui jurant, confiante, amour pour la vie.
Il y avait Louis, Roland, Raphaël
Mes tontons frimeurs un peu paternels
Qui au «Pénalty» tenu par Roger
Buvaient l'anisette en jouant aux dés.
Dans les poches profondes de son tablier
Ma vieille grand-mère ramenait du marché
Pour son petit fils et P'tit Jean aussi
Ki-kilomètres, loukoums et oublies.
La rue s'éveillait après la chaleur
Elle s'animait à partir de vingt heures
Le monde affluait à la Basseta
Et on chantait avenue Bouzaréah.
Je revois encore lorsque le jour baisse
Cette foule joyeuse, ces soirées de liesse
Et comme au vieux temps je les vois unis
Parents et amis à jamais partis.
1/
Oui, je me souviens de nos dix-huit ans
Nous draguions les filles près du Marignan
Nous étions leurs princes bien sûr en blue-jean
Les rois du quartier roulant en Dauphine.
Au ciné du coin dit le Majestic
Lorsque s'éteignaient les lampes électriques
Nous leur susurrions qu'elles étaient jolies
Et froissions leur jupe en coton vichy.
Aux Trois Horloges nous avions rendez-vous
Et leur carillon se moquait de nous
De notre impatience, de nos prises de tête
Allaient-elles venir, Renée et Francette ?
Dieu, qu'elles étaient belles, de jeunesse parées
En ballerines, un rien effarouchées
Aux surprises-parties ou aux bals du soir
Nous dansions sur les airs des Chaussettes Noires.
Enfants d'ouvriers ou de commerçants
Nous n'étions pas riches, nous étions vaillants
Et nous avions tous un seul voeu fervent
Passer notre vie ici, simplement.

J'ai la nostalgie du bord de la mer
De ses cabanons, celui de mon père
Du sable chaud de la plage de l'Eden
Et des Deux Chameaux, je les croyais miennes.
Les rochers Charlemagne et du Fauteuil
Quand nous sommes partis ont pris le grand deuil
Dans une brume épaisse ils se sont chachés
Afin de ne pas nous voir embarquer.
Ô mon Bab-el-Oued, ma Porte du Ruisseau
Nous t'avons fermée, en larmes, le coeur gros
Pourrai-je un jour encore te pousser
Dans le sens contraire, trouver mon passé ?
Des tendres années laissées sur ton seuil
Mon âme à jamais en porte le deuil
Mes rêves d'enfant comme d'adolescent
Sont restés là-bas, chassés par le vent.
Ô toi Bab-el-Oued, ma cité perdue
Serrés dans tes bras nous avons vécu
Heureux, insouciants, un peu comme des rois
Souviens-toi de nous, Pieds-Noirs,... quelquefois.

 

De : PierretteEnvoyer un mail

Le : 29/06/2008 23:24

La la la la la la la la..Y Viva España!!!

Pierretta.

 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 29/06/2008 23:10

L'espagne vient de gagner le championnat d'Europe.
J'imagine... Si nous étions encore à BEO, nous aurions été aussi contents que si la France avait gagné.
Amitiés P N.

 

De : Guy SoltanaEnvoyer un mail

Le : 29/06/2008 19:29

Mon épouse remercie bien chaleureusement toutes les personnes qui ont aimé son poème, le lui ont dit (ou seulement pensé) ainsi que celles qui font une si belle publicité pour son Alsace. Elle apprécie beaucoup, salue bien cordialement tous les Pieds-Noirs et a une pensée émue et reconnaissante pour ceux qui ont contribué à la libération de sa province en 1945.

Guy

 

Envoyez un message