pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : frasesEnvoyer un mail

Le : 15/07/2008 16:27

bonjour,pour M'HAMEDCHENENNOU
la boulangerie en face du marché ou l'on vendé de la calantita été la boulangerie GARCIA

 

De : pierretteEnvoyer un mail

Le : 15/07/2008 16:05

Michelle, Içi aux Etats Unis vous trouvez de tout! du couscous
dans tous les magazins,et sur des menus de restaurant, de l'halva (prisé par les Juifs) et même des tramousses! Ma belle s 1/2 ur Paule en visite içi il n'y a pas longtemps ne pouvait pas en revenir!! elle m'a même dit: "C'est presque aussi bien qu'au Marché de Bab el Oued?"
Aoua, non... pas exactement!

 

De : M'HAMEDchenennouEnvoyer un mail

Le : 15/07/2008 14:24

pour michelle.l'halva turque[CACA DE CHEVAL] ETAIT FABRIQUE A LA RUE LARREY CHEZ UN GREC,MR APOSTOLAKIS QUI ETAIT RESTE EN ALGERIE,MORT LES ANNEES70.QUANT A LA CALANTITA,ON LA VEND A LONDRES[OU JE VIS] DANS DES COMMERCES ALGERIENS. MAIS LA MEILLEURE ETAIT CELLE DE LA BOULANGERIE EN FACE DE L'ENTREE DU MARCHE COUVERT[POISSONS]COUVERT DE BEO,COTE NORD.BONNE JOURNEE A TOUS.

 

De : MichèleEnvoyer un mail

Le : 15/07/2008 13:44

Oui, en effet, nous avions des expressions bien à nous à BEO et dans toute l'Algérie aussi....: compère Loriot, caca de cheval ou de pigeon...
Notre langage était très imagé et nous l'utilisions fréquemment....Mais tout cela faisait notre charme et nous différenciait de la Métropole...
Vous souvez-vous du nougat turc que nous appelions caca de cheval si bien qu'un de mes cousins qui était très petit en Algérie disait lorsqu'il voyait un cheval faire ses besoins: tiens il fait du nougat turc....Ceci est véridique et peut-être qu'il se reconnaîtra s'il va sur ce site.....
En fait il s'agit de l'Halva turc qui est délicieux mais avec tout plein de calories.....
Entre ce nougat et les bonnes pralines de chez nous, il y a de quoi dire....
A BEO: dans les rues et au marché, les marchants vendaient tout cela au moment des fêtes de Noêl...Je m'en souviens comme si c'était hier. Pierrette doit bien s'en rappeler aussi.....
Tout ce petit monde faisait notre joie comme nulle part ailleurs...Ensuite on mangeait des la calentita puis les beignets de chez Blanchette, puis les cacahuétes, les bliblis et les jujubes chez les petits marchantd de la rue....
Je me souviens de cacahuétes toutes chaudes dans des petits cornets faits dans des journaux...
Je vous laisse sur ces notes nostalgiques....Bon après-midi à tous.

 

De : PierretteEnvoyer un mail

Le : 15/07/2008 00:00

Souvent des gens ont vécus a Bab el Oued,faisant de grands biens pour les pauvres du quartier sans jamais faire parler d'eux mêmes. Ils faisaient du bien, sauvaient des vies car cela faisait partit de leurs nobilité de c 1/2 ur et d'ésprit. Malheureusement aujourd'hui... Ils sont oubliés avec le reste de notre histoire.

Mais je veux en rappeler un içi. Il s'appelait Docteur Goéau de la Bréssoniére et comme son nom l'indiquait il était d'une grande famille Aristocrate d'Alger; Mais il vivait simplement parmis nous. Je me souviens que sa tante habitait en grande faste, dans une grande et belle maison Ave Durando- avec une retenue de servants; ma mére qui la soignée de temps en temps. nous disait que chaque chambre avait sa salle de baim... Du jamais vu dans notre quartier où la plupart des gens n'avaient même pas l'eau chaude dans les appartements; et souvent devait aller chercher l'eau á la fontaine qui était en face de chez Cazassus.

Il y avait une grande complicité entre Dr Goéau et ma mére Rose, car c'etait elle qui devait faire les piqûres d'aprés son ordonnance. Souvent en riant. il lui disait que ce jour là étant a cour d'argent les gens l'avaient payé avec un poulet,ou des légumes ect..qu'il acceptait avec sa grâce habituelle. Il était entre autre aussi, le prèsident honoraire de notre club de football le F.C.R.

Voila'... mon hommage à Dr Goéau de la Bréssoniére..que son âme reste en paix.




 

De : gigi2Envoyer un mail

Le : 14/07/2008 22:30

Bonjour Langlois Alfred.

Je n’ai rien a vous pardonner. Rassurez-vous.
Je parlais de la maladie quand j’ai écrit « c’est très désagréable « .
C’est moi qui me suis mal exprimé.
Votre réponse sur les symptômes de l’enfite est exacte.

Amitiés,

Gigi2

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 14/07/2008 14:10

Toujours au sujet du "compère-loriot"
Pour ceux que cela intéresse, d'après le LAROUSSE (le gros en 10 volumes (pas le mesquine !)

Voilà la définition :



Compère-loriot = nom commun de l'orgelet ou petit furoncle des paupières.

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 14/07/2008 13:38

SUPER TONY!
et pourquoi frotter l'orgelet avec une pièce de 1 sou frappée de la francisque?
On retrouve ce métal dans presque toutes les pommades contre les compère-loriots vendues en pharmacie... Alors...
Le zinc?
Bravo!
Sans le savoir nos grand-mères faisaient de la chimie, de la pharmacie, de la science appliquée et surtout, elle nous aimaient.
Elle me manque ma grand-mère un peu sorcière.
Parfois il me semble l'entendre chuchoter" Michel mon fils arrête de lire tu vas t'user les yeux."
Mais sans la lecture, nous ne serions pas là, devant nos écrans, à trouver des définitions à des actions qu'elles pratiquaient par la transmission d'un savoir oral.
Continuons à les faire vivre, à transmettre notre culture.
""S'il est vrai que les seuls paradis sont ceux qu'on a perdu, je sais comment nommer ce quelque chose de tendre et d'inhumain qui m'habite aujourd'hui.Un émigrant revient dans sa patrie. Et moi je me souviens. Ironie, raidissement, tout se tait et me voici rapatrié." Albert Camus. "Entre oui et non.""

 

De : tonybillottaEnvoyer un mail

Le : 14/07/2008 11:03

Pour celles et ceux intéressé-e-s par l'étymologie -supposée ou réelle- du mot "compère-loriot" suite à ma narration du "mauvais 1/2 il" et des tribulations du pois chiche autres que son emploi en art culinaire (c'est pas un gros mot, j'vous jure..

Donc, voici une explication proposée par le Dr Bernard Auriol :

Le mot composé "compère-lortiot" [au pluriel "compères-loriots"] peut désigner l'oiseau, le "loriot", mais aussi une affection de l'oeil : l'"orgelet".

L'oiseau

Au départ: lat. aureolus "de couleur d'or" > s'applique à l'oiseau "loriot" à cause de son plumage (en esp. il s'appelle oropéndola = < lat. aurum "or" + péndola "plume"; en it. rigógolo = aurum + class. galbulus "loriot" > galgulus par assimilation).

Aureolus > anc. fr. oriol, orieul puis, par
a) substitution de suffixe -ol > -ot;
b) agglutination de l'article > loriot.

Le compère-loriot ("golden oriole") est aussi appelé "auriol", "loriol" ou même "tureloriot". Par ailleurs en Suisse francophone, tureloriot se rapproche "turelure" et "cornemuse", qui n'est qu'un seul et même instrument; ce mot se retrouve dans nombre de pastourelles sous forme de "trairi-deluriau", "turelure", "triquedondele". (cf. http://tell.fll.purdue.edu/RLA-archive/1995/French-html/Roberts(Walecka)Anna.htm#_ftnref20)

*Parallèlement, le grec pyrros "couleur de feu" et chlôros "vert jaunâtre", d'où gr. chlôriôn "loriot", à cause de la couleur d'une partie du plumage.
Les deux mots grecs ont donc été accolés = pyr-chlôriôn > parlers du Midi pirglorieû, qui croise l'orieul.

*On interprète pirglorieû, pirlorieû = pir l'orieul, père loriot, compère-loriot.

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 13/07/2008 23:24

A Gigi2
Pardon "pour lui avoir volé la réponse".
Freddy

 

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