pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : DominiqueEnvoyer un mail

Le : 19/07/2008 19:37



Bonjour Cherif

On s’est certainement connu Au 3 rue François Serrano on ne pouvait pas se louper ce n’était une avenue mais juste une petite rue qui nous restera gravée pour l’éternité..
Des prénoms que tu me cites j’ai connu Jean-louis Botella plutôt blond mais pas gros du tout
Et Jean Claude Escoda d’origine espagnole .
D »ailleurs le quartier c’était un beau mélange (arabes, espagnols ,italiens ,maltais une pointe de corse)
Et tout ce petit monde vivait en harmonie pendant de nombreuses années. Malheureusement…la suite on la connaît..

Bonne journée..



A Michel Such

On a joué ensemble c’est sûr lorsque que parents et grand parents discutaient au frais près du (Monument à la gloire d' Auguste Robinet dit "Musette" le créateur de Cagayous. Place DUTERTRE.

Si Marcel venait à passer dans le département de la Charente maritime préviens moi je serais très heureux de le revoir (j’habite Chatelaillon près de la Rochelle).
.
On a été une année dans la même classe et le Premier en calcul mental c’était lui..
Lui se souvient certainement de Dominique..

PS on est tous un peu cousin le nom de ma grand-mère est Franchesca MASSANET elle venait de la région d’ALCOY (Espagne) bien sûr…

Bonne journée..

 

De : JEAN-PIERRE DE TORRESEnvoyer un mail

Le : 19/07/2008 19:35

BONJOUR BAB EL OUED
JE LANCE UNE BOUTEILLE DANS L'ESPOIR DE RETROUVER
POUR MON AMI VIVI HENNY; SON COPAIN D'ENFANCE

PARMI VOUS QUI POURRAIT DONNER DES NOUVELLES DE :

"Francois SOLVES"

qui demeurait au No 37 ou 39 Ave de la Bouzarea.

Je vous en remercie par avance.

 

De : JP DE TORRESEnvoyer un mail

Le : 19/07/2008 15:36

PENSEES & PRIERES POUR MOMO
IL A COMMENCÉ AVEC SES AMIS A CONSTRUIRE UN PONT DE L'ESPOIR,
DE L'AMITIÉ ,UN HOMME TRÈS SENSIBLE ET OUVERT,IL AVAIT UN RÊVE, HELAS IL NOUS A QUITTÉ
QUI PRENDRA LA RELÈVE POUR QUE CE PROJET PUISSE CONTINUER?

AMITIES
JP

 

De : La clique des MessageriesEnvoyer un mail

Le : 19/07/2008 15:11


Dans nos pensées fraternelles tu es toujours present
Merzak(actuellement à ALGER) Rachid;Mustapha; au cimetiere d'El Kettar
lors de votre recueillement la clique sera avec vous au delà de la mer

 

De : pierretteEnvoyer un mail

Le : 19/07/2008 03:03


Pierre-Emile, Jéspére que tous nos amis içi irons sur votre
blog pour lire vos autres merveilleuses histoires.
D'autant plus belles et touchantes qu'elles sont vraies!
Quel talent! je vous l'envie.

Pierrette.

 

De : DominiqueEnvoyer un mail

Le : 18/07/2008 22:35

A LOULOU MARTIN

Dix mille excuses comment j’ai pu oublier LOUIS Martin c'est affreux, non seulement tu es le + grand mais aussi le + beau..
Chez José ayez une pensée pour moi trop loin pour venir
et passe leur bien le bonjour.
Je te téléphonerais demain pour te donner mes coordonnées

ET passé une bonne journée…veinards de pouvoir vous retrouver....


 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 18/07/2008 22:30

La page 47.

Maman prépare ma valise. Une valise en plastique vert avec une fermeture éclaire qui court sur trois cotés. En rangeant les vêtements elle essaye d’avoir un air détaché comme si ce qui se prépare ne présentait pas d’importance particulière. Mon père se tient à ses cotés. Lui aussi affiche une attitude trop détendue pour être naturelle. Maman me dit : « Pierre-Emile, écoute, c’est important. Dans cette enveloppe j’ai mis de l’argent. Je la cache dans ton pull bleu. Quand tu arriveras à Port-Vendre si pépé et mémé ne sont pas à la descente du bateau, demande à la dame qui t’accompagne de te mettre dans un taxi pour Amélie les Bains. Les sous c’est pour le taxi » Sur une jolie enveloppe prévue pour une carte de fête est écrit : «Monsieur et Madame Bisbal Pierre, chez Madame Ferrer Avenue du Général De Gaulle (Face au garage Cedo) – Amélie les Bains (P.O) ». Je reconnais la calligraphie appliquée de mon père. Maman va fermer la valise. Je crie « Faut mettre le livre que je suis en train de lire !». Je quitte la chambre de mes parents, cavale dans le couloir et rentre dans mon salon de lecture c’est à dire la chambre de ma grand-mère Ascension. Elle est assise sur son lit. Elle pleure en silence. Mon livre est à coté d’elle. Je fais semblant de ne pas remarquer ses larmes pour ne pas en faire couler davantage. Je sais bien ce qui ce passe. Je pars seul car mes parents veulent me soustraire au danger qui enveloppe nos vies. Bab-El-oued vient de subir un bouclage de plusieurs jours, une guerre en miniature. Mon père, comme tous les hommes du quartier, a du suivre les militaires venus le chercher à la maison. « Ce ne sera pas long » a dit un soldat à maman « Juste le temps d’une vérification d’identité ». Pendant plusieurs jours nous avons été sans nouvelle de papa. Après son départ, l’angoisse a englué notre petit appartement de l’avenue de la Bouzaréah. Et puis mon père est revenu. Il m’a simplement demandé si j’avais été sage avec maman et mémé comme pour vérifier si j’étais capable de tenir mon rôle quand les choses prenaient une vilaine tournure.
Je retourne à la valise, le livre au bout de mon bras tendu. J’ai fait une petite corne à la page que je lisais. « Mais c’est un livre de la bibliothèque ! » remarque maman. Je réponds que oui, mais que ce n’est pas grave. La bibliothèque de la rue Leroux est fermée. Je rapporterai le livre quand je reviendrai. Je dis la chose crânement. Je soutiens le regard de ma mère. Moi aussi je joue le jeu. Le jeu de celui qui croit partir en vacances et qui ne se doute de rien. C’est également mon devoir de les rassurer tous. La valise verte avale le livre.
Je suis parti. Ce voyage beaucoup l’ont fait. Au troisième pont, allongé sur un transat à la toile maculée, éclairé par une lumière électrique indigente, abruti par le bruit constant des machines, respirant les remugles aigres de vomis, les relents de mazout, les odeurs éc 1/2 urantes des voyageurs entassés. Mes grands-parents m’attendaient au débarcadère. Dommage, je n’ai pas eu besoin de sortir l’argent de sa cachette pour vivre l’aventure du taxi à prendre seul.
Sitôt arrivé et ma valise défaite j’ai replongé dans mon livre. Sa lecture s’acheva à Amélie-les-Bains, paisible village de curistes dans les Pyrénées Orientales. Petit cité catalane sans attentat, sans déflagration de bombe, sans sirène stridente, sans décompte macabre de victimes, sans inquiétude au moindre retard d’un membre de la famille, sans mort sur le trottoir avec, comme je l’ai vu, un suaire improvisé fait d’un exemplaire de l’Echo d’Alger dont les pages imbibées de sang se plaquaient sur le corps. Dissimulé à la vue des passants le cadavre n’existait plus. Un homme pressé ne contourna pas la victime et l’enjamba d’une large foulée blasphématoire.
Les années s’accrochèrent les unes aux autres et firent défiler le temps mais je possède toujours ce livre emporté d’Algérie. Ce n’est pas un larcin que de l’avoir conservé et puis, à qui aurais-je pu le rendre ? Au cours de mes nombreux déménagements il m’est arrivé de croire à sa perte mais, à chaque fois, le petit bouquin à la couverture jaune est réapparu. Il est devenu plus qu’un livre, c’est un témoin. Sur une des premières pages, deux cachets à l’encre violette déclinent son identité. Un petit tampon carré dit : « Ville d’Alger Bibliothèque rue Pierre Leroux ». Un autre, plus grand, plus officiel, se compose de deux ovales concentriques. Dans le premier ovale il est inscrit « Ville d’Alger Bibliothèque Municipale ». Dans le second, au centre le mot « Inventaire » avec un nombre marqué à la main : « 128685 ».
Ces tatouages administratifs appartiennent à une réalité aujourd’hui disparue. Il me serait possible de retourner sur ma terre natale. Certains l’on fait. Arpentant les rues de leur quartier, vibrant sous l’assaut des souvenirs, submergés de bonheur et de joie. Je ne pense pas pouvoir vivre la même expérience qu’eux. Les causes et les conséquences de mon départ me l’interdisent. Elles s’intercaleraient forcément entre moi et ces retrouvailles. Elles projetteraient une ombre épaisse et froide qui voilerait le bonheur enfanté par ce pèlerinage sur les lieux de mon enfance. Je ne souhaite pas vivre cette épreuve. Mes souvenirs me suffisent. Et puis, nul ne peut s’en retourner quand le chemin n’existe plus. C’est ce que me rappelle mon livre avec, comme une frontière infranchissable entre l’époque de « là-bas » et ma vie « ici », sa petite corne à la page 47.


Mon blog www.sbeo.blogspot.com

 

De : Loulou MartinEnvoyer un mail

Le : 18/07/2008 19:44

A Dominique DOMENECH
je pense que tu ma oublié car j'étais le plus jeune mais le plus grand !!
Demain nous allons manger avec Alain chez Botella nous parlerons de Cherif
et de Such que je ne m'en souvient pas.Domique répond par mail j'ai perdu
tes coordonnées avec le télèphonne HS. Merçi a tous Loulou.

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 18/07/2008 16:51


Bonjour à Tous

Je n'ai conu Momo que par ses contributions sur ce site et sa disparition laissera un grand vide
Il essayait de relier les enfants des deux bords de la Méditerranée
Je ne sais que dire que ma tristesse

 

De : andree atlan Envoyer un mail

Le : 18/07/2008 16:34

je me joint a vous tous MILLE PENSEES POUR NOTRE AMI MOMO J'AI CONNUE MOMO PAR SES ECRITS MES ILS M'ONT COMBLES MOMO ETAIT UN HOMME D'UNE GRANDE VALEUR ANDREE

 

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