pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Marie France Amato/PuglièseEnvoyer un mail

Le : 06/02/2009 22:09

Pour Gilette : le message que je t'annonçais m'est revenu "non distribué" ton adresse ne doit pas être bonne. Réponds moi en cliquant sur l'enveloppe jaune à côté de mon nom sur ce message. A++++ Bizzzzz

 

De : Alain MorenoEnvoyer un mail

Le : 06/02/2009 20:27

A Mr Jogui bonjour à toutes et à tous: Je tiens tout d'abord à m'excuser pour mon retard dans la correspondance. Merci d'avoir répondu à mon précèdent message qui dâte quand même du 24 décembre. Pour nous situer dans le temps " Je suis né fin 49 " Effectivement, je me souviens trés bien avec mes yeux d'enfant de la place du Tertre en haut de la Basseta. Des grands bancs en pierre merveilleusement façonner ceinturaient ce magnifique petit jardin. S'était aussi un de nos terrain de jeux, avec le jardin St Louis et le parking des immeubles ARMAF, pour les amateurs de ballons ronds. Nous les enfants, ont se précipitaient sur le marchand de calentita, de bliblis, et de glace en forme de cube entre deux biscuits. Façon pour nous de faire une pose entre deux, et de faire le fanfaron devant nos petites copines ( T'ya vu comme je joue bien, et mes tchècks à la Kopa hein!)En face du jardin notre cinéma Rialto. La rue Serrano ta rue, n'était-elle pas située un peu plus haut du cinéma à droite? As-tu connu Mr Pasqual, le marchand de lait qui livrait ses clients aves un attelage tirait par un cheval de trait qui avait pour nom Coquet. Il m'arrivait parfois avec la permission de Mr Pasqual de l'accompagner dans ses livraisons. Je me souviens un jour, il nous est arrivé une grosse caguade, justement pas trés loin de chez toi où il devait y avoir une épicerie à livrer, Mr Pasqual s'était absenté, mon camarade et moi qui étions rester seul assis sur le banc de la charrette, soudain, le cheval a démarrer malgré les freins serrés. Par chance Mr Pasqual est arrivé à ce moment là, il a tiré sur les rennes et a réussi non sans mal, à immobilisé le cheval. Les circonstances de ce qui aurait pût devenir un drame et que; j'ai imité les cris de Mr Pasqual pour faire démarrer le cheval. La suite vous la connaissez... Corrections, punitions, la totale. Plus jamais je suis retourné en livaisons; s'était pourtant bien! Voilà pour ma petite histoire bien vrai. Amitiés, Alain

 

De : vincentEnvoyer un mail

Le : 06/02/2009 11:51

a l'attention de Mme josette FULLANA, avez lu ma demande du 27.01.09. merci de votre réponse.

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 05/02/2009 19:30

LES NEIGES ETERNELLES DU DJURDJURA
Il y a une poignée de jours, je vivais un moment extraordinaire à la neige sur la station du Sauze-Super Sauze près de Barcellonnette dans les Alpes de Haute Provence. La matinée inondée de soleil s'annonçait magnifique. Le téléski du col de Fours me transportait de bonheur vers le sommet dans un silence de cathédrale; seul le bruit feutré de mes skis glissant sur la poudreuse me ramenait à la réalité. Mon regard se remplissait d'émerveillement à la vue du col tout de blanc vêtu qui ciselait le bleu azur du ciel tandis qu'au même moment le soleil dans sa flemme matinale s'apprêtait à franchir la crête dans un halo aveuglant. La carte postale qui s'affichait à l'instant sur le présentoir de la beauté m'emportait dans des rêves vagabonds comme seule la montagne peut nous en donner. Est-ce le choc subit par cette vue éblouissante de lumière qui me boulversa au point de supplanter le présent pour instantanément me retrouver un demi-siècle en arrière dans une mémoire intacte ? Comment arrivais-je à substituer à ce décor grandiose une image du passé qui venait de frapper comme un jaloux à la porte des souvenirs et me rappeler une émotion qui était enfouie depuis le 1° octobre 1961. C'était définitif, mon esprit était dominé par ce que j'avais enregistré dans le disque dur de ma mémoire et qui me revenait plus vrai que nature:
Le 1° octobre 1961 à 8 h 30 précises, je venais de prendre en charge la classe du CM1 de l'école communale de Dra el Mizan, dans l'académie de Tizi Ouzou.La veille j'avais vécu une journée peu ordinaire pour rejoindre ce village de kabylie perché tel un rapace sur un piton montagneux. Levé à cinq heures, j'avais quitté Bab el Oued et ma famille le coeur gros avec une valise en carton pour rejoindre la gare d'Alger. Le guichetier des C.F.R.A. m'avait délivré le billet pour Dra el Mizan en me précisant que la gare d'arrivée s'appelait "Aomar"; et pour moi qui venait d'avoir vingt ans, Aomar devait se situer au sein de Dra el Mizan, comme la gare de Lyon se trouve au coeur de Paris. Le train à banquettes s'ébranla lentement par les ports dans un vacarme de castagnettes que les roues martelaient en franchissant l'entrecroisement des rails. Curieusement, j'étais secoué en saccade avec mes voisins de compartiment par un mouvement latéral qui nous faisait dandiner de telle manière qu'on avait l'impression dans notre face à face obligé, de se dire "non" en permanence. La ville d'Alger disparue, c'est l'arrière pays qui se mit à serpenter au grès des champs cultivés, des vignes qui s'alignaient à l'infini, des collines arides et des oueds asséchés fidèles à leur réputation; seule la machine qui signalait son passage à grands coups d'avertisseur sonore perturbait la quiétude de la campagne encore assoupie. Quelques minutes d'arrêt à Ménerville entourée de verdure, puis la traversée des gorges de Palestro au relief agressif,et quelques éclipses assourdissantes dans des tunnels interminables, le contrôleur annonça au son d'une clochette d'église, l'arrivée imminente à destination. Aucune agitation particulière s'en suivie, sauf l'arrêt brusque qui occasionna une dernière bousculade avant de me retrouver seul avec mes bagages sur un quai désert entouré d'une végétation luxuriante où je crus un instant revivre le film qui avait ému tout le Plaza:" Le pont de la rivière Kwaï". J'entendis pendant quelques instants l'écho du tintamarre de castagnettes qui s'évaporait dans le lointain. J'étais sans réaction baigné d'inquiétude sur ce ciment zébré d'ornières, face à une bâtisse en ruine qui indiquait sous la forme d'un jeu de mots à compléter
" G re d'A mar ".J'étais bien arrivé dans la bonne gare et le sentiment qui m'envahissait me rappelait que j'étais planté au milieu de nulle part.Un évènement soudain me fit penser que les miracles ne se font pas qu'à Lourdes: un enfant d'une douzaine d'années longeait le ballast les pieds nus en compagnie de trois moutons plutôt malingres; il vint à ma rencontre le regard espiègle vêtu d'un sarouel pas très propre qui couvrait ses jambes jusqu'aux chevilles. Il me questionna:" Msieur, t'y es le nouveau chir ?" J'acquiesçais avec soulagement car enfin je retrouvais une identité:" Oui petit, ana chir fil Dra el Mizan". Il me répondit:" Je suis Ali. Le taxi il n'est pas encore là, mais il va pas tarder". J'étais heureux d'avoir des informations mais surpris d'avoir un taxi à prendre. Devant mon étonnement, il compris la situation et rajouta:" Tu peux pas aller à pieds,Dra el Mizan c'est à quinze kilomètres dans la montagne". Enfin je venais de comprendre que la gare d'Aomar n'était pas ma destination finale. Après une heure d'attente, je pu m'introduire en force dans un taxi Panhard dont le pot d'échappement pétaradant indiquait bien à l'avance sa venue. J'étais comprimé en surplus sur le siège arrière avec d'autres passagers, des paysans qui rentraient après avoir vendu leur petit bétail et acheté des victuailles au marché d'Aomar.La galerie était à l'image du véhicule: pleine à craquer de couffins et de paquets ficelés d'où des caquètements de poules en souffrance me parvenaient comme des appels à l'aide. Ce n'était pas un voyage de plaisir dans ces lacets tortueux qui devaient nous mener tous à bon port; j'avais l'impression de revivre l'aventure de Charles Vanel dans "Le salaire de la peur"? Toute proportion gardée. Pour l'enfant de la ville que j'étais, la vie rurale me donnait ses premières leçons et en définitive ce qui dominaient principalement c'étaient le sourire et la fatalité de ces montagnards de kabylie qui préservaient une certaine sagesse de la vie:" Ne fabriques pas le mauvais sang, il se fabriquera tout seul". Mon arrivée à l'hôtel fut une grande joie et l'accueil digne d'un notable; une odeur de "cheurba" remplissait mes narines et je me délectais à l'avance du thé à la menthe que je n'allais pas tarder à savourer.
Le 1° octobre 1961 donc, à 8h30, je venais de faire l'appel de la classe et j'eu la bonne idée d'aller ouvrir la fenêtre. Ce fut un éblouissement incomparable, un moment magique que la mémoire enregistre pour toujours, j'étais au balcon d'un spectacle de montagne que j'observais pour la première fois de ma vie. Face à moi, les neiges éternelles du Djurdjura scintillaient comme des diamants dans un écrin, le soleil s'apprêtait à franchir les crêtes dans un halo aveuglant, c'était ahurissant de beauté; comme j'aurais voulu partager cet instant avec ma famille et les amis de Bab el Oued. Le tableau mêlait toutes les couleurs de l'arc en ciel, et le Djurdjura dans sa majestueuse hauteur me donnait l'impression de trempait son pinceau dans le bleu azur du ciel comme un artiste-peintre. Je me sentais attirer par cette féérie éternelle, et chaque matin désormais, j'ouvrais la fenêtre de ma classe à Dra el Mizan pour entrevoir le vrai bonheur.
C'était il y a bien longtemps et le Sauze a contribué bien courtoisement à faire revivre pour un instant le Djurdjura. Entre montagnes c'était la moindre des choses.

 

De : CHATAIN AlainEnvoyer un mail

Le : 05/02/2009 18:25

Bonjour a tous
Je viens de mettre en ligne un site sur la "rue Léon Roches" dont voici l'adresse:
http://www.rueleonroches.com
Merci a Christian pour me permettre de le faire connaitre.
Salut amicalement babelouedien.
Alain

 

De : Marie France Amato/PugliéseEnvoyer un mail

Le : 05/02/2009 18:15

La réponse à ton message du 1er/02 est dans ta boîte de réception. Bizzz A+++ MF

 

De : anne-marie Balzano-BarzanEnvoyer un mail

Le : 05/02/2009 16:47

à tous les voisins de bab el oued, amis et connaissances voici ma nouvelle boîte email : anne.trinche@laposte.net, j'attends vos petits mots avec impatience !!!! anne-marie.

 

De : alloucheEnvoyer un mail

Le : 05/02/2009 11:50

les trois ORLOGES ET LA RUE SUFRAIN C'EST MON QUARTIER

 

De : nostalgieEnvoyer un mail

Le : 04/02/2009 16:13

POUR POURSUIVRE LA RÉDACTION DE MON LIVRE..... L'HISTOIRE DE LA :RUE CARDINAL VERDIER: .....JE RECHERCHE DES PERSONNES AYANT HABITÉ CE QUARTIER...MERCI DE ME RÉPONDRE.

 

De : BLANC EtienneEnvoyer un mail

Le : 03/02/2009 11:44


Bonjours a tout le monde;j'ai réussi a trouver Berenguer vincent qui habiter en face du four a chaux aprés la bascule.Je remercie toutes les personnes qui soit par e-mail soit par téléphone m'ont permis a le retrouver.Cousin germain, perdu de vue depuis 1964.Encore merci et un petit bravo pour les 3 horloges;un de la basseta etienne blanc.

 

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