pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : SENNEGON MichèleEnvoyer un mail

Le : 19/03/2009 12:40

pour didine - merci de me donner tes oms et prenom pour que je sache qui tu es amitiés

 

De : Jeannine et Jean-Pierre RodriguezjEnvoyer un mail

Le : 19/03/2009 07:28

Message à Jean-Claude Montiel
Salut à toute la famille Montiel !!!
Je pense que tu (nous pouvons nous tutoyer)fais partie de cette grande famille Montiel,qui habitait la cité Scotto Nadal sur la route de Bouzareah.Tu dois être le plus jeune.François étant l'ainé,puis José,Eliane,Christian.
Je ne sais pas si tu te rappele de moi,Jean-Pierre Rodriguez.Mes parents étaient concierge dans cet immeuble (les Coranti,ma mère s'est
remariée,aprés la guerre suite au décés de mon père.J e fréquentais surtout Christian qui était de mon age.
Je me souviens trés bien de tes parents,qu'elle grande et belle famille,de grands bosseurs !!!
Il y avait aussi,les grands parents,Sandra,qui élevait des porcs et
avaient aussi volailles,lapins et grand jardin.Du super BIO à l'époque.et des super soubressades !!!Souvenirs,souvenirs.
Content de reparler de tout ceci.
Quand à André Rivière,je pense qu'il dois être à Perpignan,ses fréres Alain et Gilbert,je ne sais pas.
Trés cordialement.A bientôt.Peux-être nous verrons nous à Rognes.

 

De : MONTIEL Jean-ClaudeEnvoyer un mail

Le : 19/03/2009 03:23

Je remercie sincèrement Guy ALBERTINI et Antoine MARTINEZ pour les photos de classes de 1951 à 1955 à l'école Léon Roches. Malgré les 58 ans qui nous séparent je n'ai eu aucune difficulté pour vous reconnaître ainsi que d'autres collègues notamment André RIVIERE qui habitait dans le même immeuble que moi au Frais Vallon où nous avons grandi ensemble. Je ne sais plus où il se trouve !
Croyez que celà m'a fait un immense plaisir de me replonger dans ces souvenirs surtout en cours préparatoire début de scolarité.
Je ne sais pas où vous résidez, mais par email nous pourrions nous contacter tout comme nous faisons avec les copains des Pins Maritimes avec lesquels nous avons l'intention de nous retrouver. Les uns résident à Marseille d'autres vers Béziers et moi à Nice. Donc il faudra trouver un lieu intermédiaire.
Je vous remercie une nouvelle fois pour votre talent et souhaite qu'un jour nous nous rencontrions.
Toutes mes amitiés.
Jean-Claude MONTIEL


 

De : BLANC EtienneEnvoyer un mail

Le : 18/03/2009 18:29


bonjours a tout le monde.Est ce que,queq'un, pourra me donner la date de la sortie champétre "les enfants de l'algérois" a UZES, par avance merci.Et comme l'an dernier si tout va bien ?(a nos ages...)avec mon épouse nous comptons nous y rendre.Amitiés a tous.Un de la basseta etienne blanc.

 

De : christiane coppaEnvoyer un mail

Le : 18/03/2009 11:23

Bonjour à toutes et tous

Merci aux organisatrices et organisateurs pour la belle journée du Loto de l'ABEO.
L'ambiance était super sympa (comme d'habitude)
La seule chose à dire, que l'an prochain nous soyons plus nombreux à y assister.

A bientôt - Amicalement

 

De : DIDINEEnvoyer un mail

Le : 18/03/2009 09:19


A l'attention de MICHELE SENNEGON,

je rejoins l'avis de mon ami RAYMOND MOLTO,nous avons connu un camarade de classe nommé SENNEGON et ce durant le cycle primaire à l'école de la rue de PICARDIE,cela remonte à (presque) une soixantaine d'année.on aimerait bien avoir de ses nouvelles

AMITIES

 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 18/03/2009 08:44

Non, André tu ne nous casses pas les pieds, et on en redemande. On ferme les yeux et on se retrouve un demi-siècle en airrière comme on disait la bas.
As-tu songé à publier tes mémoires ?
Amitiés P N.

 

De : Raymond MOLTOEnvoyer un mail

Le : 18/03/2009 08:44

Bonjour Michèle
Effectivement vous habitiez 38 rue du cardinal verdier 3ème étage gauche et vous aviez pour voisin la famille MESTRE.
J'ai eesayé de vous téléphoner, mais pas de réponse.
Vous pouvez me répondre en cliquant sur l'enveloppe.
Je suis certain d'avoir été en classe avec votre frère Gérard.
Bien cordialement.

 

De : SellamEnvoyer un mail

Le : 18/03/2009 00:47

Bien le bonjour á toi Andre Trives et á tous les amis-es de ce site.
Tu ne nous casses pas les pieds avec ces histoire au contraire tu nous fais revivre toute notre belle jeunesse et c´est formidable.
Mes trois garçons admirent aussi tes résumés de notre passé.
Continue á nous faire rêver.
Portez vous bien.
Amicalement Sellam

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 17/03/2009 19:08

A BAB EL OUED AU PRINTEMPS C'ETAIT L'ETE
Le premier bain de mer pris à Sidi Ferruch pour les traditionnelles fêtes de Pâques sonnait le départ d'un été qui allait durer six mois. Il se rappelait à nous sans ménagement sur le chemin brûlant parcouru pieds nus entre la forêt retentissante des flonflons de la fête au Robinson et au Normandie, et la plage Moretti jonchée de corps rougis tels des écrevisses ébouillantés.
L'été n'était pas seulement une saison chaude propice aux baignades et aux promenades tardives où l'on cherchait désespérément à la nuit tombée la caresse d'un air frais dans les rues du quartier; c'était aussi et surtout une période délicieuse de rencontres et de liberté retrouvées en toute chose.
Les fenêtres s'ouvraient en grand et captaient de nouveau les bruits habituels qui réveillaient les flemmards encore assoupi.Le roulement métallique des rideaux annonçait l'ouverture des magasins. Le camion de glace déposait sur le trottoir des pains blanchâtres qui sous l'effet de la chaleur effaçaient les traits à la craie d'une marelle que les enfants avaient dessinée la veille. Le camion poubelle avec son tintamarre remontait la rue poursuivi par les retardataires en robe de chambre brandissant un seau d'épluchures. Dans l'euphorie de l'arrivée du printemps qui tranformait radicalement les habitudes, Bab el Oued proclamait:" aujourd'hui c'est l'été".Désormais, on respirait à plein poumon l'air encore frais du matin imbibé d'une odeur d'iode qui montait de la mer après avoir emmitouflé de brume la bouée de Padovani. On partageait chaque soir avec les copains la procession rituelle d'amitié qui arpentait l'avenue de la Bouzaréa. On changeait ses habitudes vestimentaires en portant des linges légers aux teintes pastels moulant les poitrails dénudés de la jeunesse insouciante. On invitait le soleil à jouer les prolongations en nocturne avec l'empreinte rougeâtre laissée sur la peau. On refaisait le monde avec nos voisins dans des échanges amicaux au pied de l'immeuble, autour des vieux installés confortablement sur le trottoir.
Chaque matin les immeubles qui dominaient l'horizon assistaient à un concours de beauté entre le bleu nacré de la mer et le bleu lumineux du ciel, célébrant leur union dans la baie entre El Khettani et Raïsville. En somme, notre vie avait patiemment attendu le court passage de l'hiver qui ne craignait pas le ridicule pour s'articuler désormais un climat exceptionnel de douceur que la nature nous accordait en toute insolence.
La joie se communiquait dès le réveil avec les piaillements des oisillons affamés qui s'échappaient des feuillages immobiles; amplifiée par le chant des oiseaux qui galvanisait l'ambiance endormie du jardin Marengo. A leur manière ils saluaient les premiers rayons du soleil et indiquaient à tout Bab el Oued que la journée, comme de coutume, serait magnifique de tiédeur. Pour ceux qui se levaient tôt, le spectacle prenait forme au dessus du damier rouge des terrasses avec le vol ininterrompu des martinets traçant à l'encre noire des arabesques éphémères qui décoraient le ciel d'azur d'une sorte de tonnelle en fer forgé reliant les collines de Notre Dame d'Afrique et du climat de France.
Comme chaque matin, une odeur de café se répandait dans la maison.Mon père se préparait à partir au travail; la rencontre pour quelques instants dans la cuisine autour d'un bol de lait fumant faisait partie du rite familial. Rite qui devenait divin lorsque sur la table la traditionnelle "mouna" venait récompenser la longue attente de cette odeur suave qui envahissait l'appartement à chaque fête de Pâques. Je disputais à mon frère le dernier morceau devenu orphelin dans l'assiette; le perdant se contentait des miettes au fond du plat. Je me débarbouillais à la hâte au robinet d'eau froide de l'évier en pierre. Je vérifiais le contenu de mon cartable et le bon état de la plume Sergent Major, puis je dévalais les escaliers à tombeau ouvert pour ne pas arriver en retard à l'école.
A hauteur du boulevard de Provence, j'observais en passant l'agitation des adultes qui regagnaient leur boulot. La noria de tramways déversait et reprenait la foule des travailleurs, le front déjà perlé de sueur, qui suivaient pas à pas les zigzags de la chicane pour s'entasser dans la rame comme des sardines. Ils s'agrippaient à la lanière de cuir fixée au plafond pour assurer leur équilibre; et les plus malins se glissaient à l'arrière d'une voisine agitant un éventail pour bénéficier d'un souffle d'air salvateur.
A l'angle de la rue des Moulins et de la rue de Chateaudun, je frôlais le marché qui servait déjà les ménagères matinales venues pour éviter la chaleur écrasante qui s'installait peu à peu.Vu d'avion, le marché de Bab el Oued ressemblait à un grand tapis artisanal de Kabylie composé d'un patchwork de parasols, de toiles et de couvertures multicolores tendus pour se protéger de l'ardeur du soleil. La marche serrée et à pas lents de la foule qui tournait autour de ce temple de la ménagère, souvent dans le même sens, semblait relevé d'une quête religieuse dont les Trois Livres accordaient l'abondance à un don du ciel. J'arrivais à l'école de la place Lelièvre trempé de sueur, je gravissais les cinq marches de pierre usée sous le regard de Monsieur MASSE fumant sa pipe; le rassemblement dans la cour pour quelques instants, couverts par les cris des élèves excités, s'imposait à l'ombre du préau. Lorsque dans la matinée, la volée de cloches de l'église St Joseph nous forçait à fermer les fenêtres, l'atmosphère de la clasee devenait irrespirable. A midi, lorsqu'il avait rejoint le zénith, l'astre de lumière devenu de plomb régnait en maître dans les rues du quartier pour un long moment; nous obligeant à circuler sur les trottoirs caressés par l'ombre des immeubles. Une chaleur moite vous saisissait sur tout le corps, la torpeur s'installait dans les rues, la vie se déroulait au ralenti.Alors, la phrase la plus prononcée était: " J'suis en nage".
( Suite de ce texte prochainement, dans la mesure où les histoires de mon enfance ne vous cassent pas les pieds)

 

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