pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Raymond MOLTOEnvoyer un mail

Le : 23/03/2009 22:37


Message pour Vincent PAPPALARDO
Bonjour Vincent!
Aurais tu la gentillesse de me confirmer ton adresse e-mail,
car mes messages me sont retournés
Merci d'avance
Raymond

 

De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 23/03/2009 19:36

Je rigole ojord'hui comment j'écorché le françé exemple je disé :
chuis z'allée voir "autant "on" emporte le vent" et j'été assise sur un "strapontin". Manman elle a fé à manger des pommes d'terre "en robe de chambe" et y'alors si elle lé préféré comme ça !
Quand j'allé chez l'épicier, je lui demandé : "si vous plé, je voudré une boîte de fromage à la "cuillère" (au lieu de gruyère) au jambon" et y'alors, le principal c'est qui me comprené, non !
papa a acheté une tévision avec des tubes catholiques et y'alors y fezé comme il voulé !
c'été juste pour rigoler avant qu'le ciel nous tombe sur la tête !


 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 23/03/2009 13:56

Message pour VIENNOT Jean Max
Je n'arrive pas à répondre sur le forum...
Tout ça pour te dire que mon cousin Jean Luc NIETO habitait rue Borély la sapie au n° 18, il allait à l'école lazerges et en 6ème la même année que toi.
Si tu le connais et que tu me réponds je te donnerai d'autres infos.

 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 23/03/2009 13:44

Qui pourrait me donner des nouvelles de soeur Gabrielle ? Chaque année je lui envoie à Noël une carte et elle me répond en me faisant une grande lettre pleine de tendresse.
Et cette année, je n'ai rien reçu.
Merci ds'avance pour vos réponses.

 

De : BLANC EtienneEnvoyer un mail

Le : 23/03/2009 11:04



La bijoutière de la
rue du roussillon ma cousine habité rue mazagrand.Remarié a joseph LIGUORI ex(TRONCI) ete tres connue a bab-el-oued.Un autre enfant de bab el oued nous quitte.Ses obceques auront lieu a marseille(au canet) mercredi 14h30.

 

De : Henriette PoueyEnvoyer un mail

Le : 23/03/2009 11:02

A
Michelle Hennau

Alors, et les autres qui sont sur la photo tu ne t'en souviens pas?
Claude Garofallo, Elisabeth Essner, Geogette Rodriguez , Danièle Califano etc...
Et sur les autres photos, Josette Tortora, Anne-Marie Llacer, Gisele Daudet,Danièle Sanchiz, Marie Jeanne Olivès, Marie Hélène Muguet, Line Mayor,Marie Thérèse Delucas, Josiane Belenguer, Reine Schiano etc...

Avec certaines, nous avons pu nous revoir, et surtout nous avons revu en Novembre, autour d'un bon repas, soeur Gabrielle, qui nous a chanté toutes les chansons qu'elle nous avait appris, et que nous avions oublié, tu en saura plus sur ton courriel

 

De : andree atlanEnvoyer un mail

Le : 23/03/2009 10:01

BONJOUR A TOUS
BRAVO ET MERCI A ANDRE TRIVES
QUEL REGAL CE RECIT ET TELLEMENT VRAI
QUE DE SOUVENIRS
JE ME SOUVIENS DE CES SAUTERELLES QUI ENVAHISSAIENT LES RUES
LA COUR DE LA CONSOLATION ETAIT ENVAHIE DE CES SAUTERELLES
un vrai tapis
QUAND IL FAISAIT TRES CHAUD C'EST A L'EDEN QU'ON ALLAIT SE REFUGIER
ET AUSSI CHEZ PAQUITA AVEC SES CREPONNETS et ses glaces RIEN QUE DANS PARLER
olalaaaaa merci de ces souvenirs
bonne journee a tous
andree

 

De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 22/03/2009 21:13

merci Mathieu et Freddy
Freddy concernant les horaires, je ne parle pas de changement d'horaires, mais il me semblait que l'hiver on commençait à 8h30 et à partir du printemps 8h. et ben j'atteins 60 ans et oilà le résultat !
merci à vous tous à bientôt

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 22/03/2009 17:52

A Bab el Oued, au printemps c'était l'été
(Suite du texte précédent édité partiellement par erreur)

Si quelqu'un avait la mauvaise idée de s'enfermer dans les toilettes par obligation, il avait droit au contenu entier d'une boîte de chaussures pleine de criquets qui le faisait jaillir du petit endroit comme un diablotin sur son ressort. Dans la rue, le cantonnier en nettoyant le caniveaux créait une rivière torrentielle et le jeu consistait à faire naviguer sur des radeaux en bouchon de liège sa sauterelle de compétition le plus longtemps possible. Ah, le jour où on offrira à nos enfants pour Noël un jeu de sauterelles!
C'est au Sahara que se concoctait les coups de sirocco qui nous cloîtraient dans les maisons toute l'après-midi. Dans la pénombre des volets clos, les enfants, torse nu, en slip ou en cuissette, s'allongeaient tels des lézards dans un corps à corps langoureux sur le carrelage imprégné d'une odeur résiduelle de javeL, à la recherche d'un peu de fraicheur. Les virevoltes agaçantes d'une mouche entrée subrepticement perturbaient la tranquilité jusqu'à l'exaspération; le brin de sieste auquel ils étaient impérativement conviés ne venait que rarement. La sortie pour "prendre le frais" en soirée visait deux directions: soit le boulevard du front de mer pour capter une brise inespérée entre Padovani et l'Eden, sot les glaciers du quartier qui rafraichissaient les gorges desséchées de crèmes espagnoles ou italiennes achetées à la Princesse, chez Di Méglio, Roma-glaces ou Grosoli. Alors les avenues de la Bouzaréa et des Consulats ne désemplissaient plus d'une foule d'habitués, petits et grands,qui déambulait avec un cornet de glace dégoulinant à la main.
( Suite de ce récit prochainement)

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 22/03/2009 17:22

A Bab el Oued, au printemps c'était l'été !
(Suite du récit paru le 17 mars dernier)
Trouver un coin à l'abri des rayons brûlants devenait une urgente préoccupation. Régulièrement à midi pile, une fois par mois, le son assourdissant de la sirène située sur un immeuble des Messageries, ébranlait les murs des maisons et remémorait tristement à nos parents les affres de la dernière guerre. Tous les après-midis entre quinze et seize heures, alors que le coup de chaud était à son maximum, suite au rangement des étals des marchands le long du marché couvert et au passage énergique des balayeurs tirant leur charreton-poubelle, on attendait avec impatience le passage de l'oasis itinérante: l'arroseuse municipale. Elle remontait lentement la rue des Moulins avec son jet vaporeux et créait un nuage de fumées blanches qui persistait sur l'asphalte fondu à la manière d'un brouillard londonien. C'était le moment où le soleil avait perdu la raison. Une kyrielle d'enfants pieds nus, criait leur liesse dans le sillage du camion. La douche en pluie fine qui les accompagnait dans leur course les transportait de joie. J'étais assis sur la première marche du magasin de mon père où j'avais pris la précaution d'ôter les espadrilles; face à moi, Omar le charbonnier en avait fait de même. Nous vivions ensemble avec un sourire complice, sans se parler,ce moment divin qui ponctuait nos après-midis d'été à la rue des Moulins. Nous aurions aimé, nous aussi, courir derrière cette source itinérante, mais nous savions que demain comme aujourd'hui, ce plaisir arriverait de nouveau à nos pieds.
Conforme à ses habitudes l'été nous faisait sentir qu'il nétait pas là pour jouer dans la même division que les autres saisons. Il s'imposait dès le printemps certes, mais il nous réservait de terribles surprises avec les canicules de juillet et août, accompagnées parfois d'un nuage de criquets pèlerins et de sauterelles qui noircissait entièrement le ciel de Bab el Oued. Avec ce couvercle de noirceur vivante, le quartier devenait une véritable marmite où le seul mot d'ordre était:"fermez les fenêtres". Le ciel s'assombrisait soudainement comme pour la venue d'un gros orage. Le phénomène nous procurait en quelques minutes,une éclipse de soleil. Certains de ces insectes surnommés "matcho" mesuraient une bonne douzaine de centimètres. Cette invasion inattendue s'abattait en piquée dans les rues et s'écrasait contre les vitres en déposant le liquide jaune-vert de leur abdomen éclaté. La situation offrait à tous les enfants et pour plusieurs semaines la matière des jeux et des farces inoubliables. Les rires gagnaient la cage d'escaliers des immeubles où l'ouverture de sa boîte aux lettres pouvait réserver une surprise avec une dizaine d'intrus affolés qui vous sautait au visage. Même perturbation en classe lorsque les sauterelles nous envahissaient avant la fin juin. Elles arrivaient en classe en cartable ou dans des boîtes en carton et participaient au fou-rire général lorsqu'un élève récitait la fable:" La cigale et la foumi". Vous imaginez l'ambiance lorqu'une centaine de sauterelles retrouvaient leur liberté dans la classe. La cour de récréation se transformait en un immense laboratoire scientifique de dissection. On sectionnait les couteaux arrières et on attelait les sauterelles à des boîtes d'allumettes afin d'organiser des courses. S

 

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