pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : andree atlanEnvoyer un mail

Le : 26/03/2009 09:07

BONJOUR A TOUS
AUJOURD'HUI 26 MARS
UNE PENSEE POUR TOUS NOS DISPARUS
DES IMAGES RESTENT GRAVEES DANS NOS COEURS
QUI ON MARQUE A JAMAIS NOS MEMOIRES
LE TEMPS A PASSE ET LES SOUVENIRS SONT RESTES
ANDREE

 

De : lamina marie ange né cholbiEnvoyer un mail

Le : 26/03/2009 00:46



Merci Christian pour ce commentaire, il ne faut rien oublier, demain nous serons le 26/03/09, 47 ans c'était l'horreur, une de mes soeurs y était dans la rue d'Isly, et elle a vue l'horreur
Pensées pour tous nos morts.

 

De : PONS SéraphinEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 21:54


En ce 26 Mars ayons une pensée pour les victimes de la fusillade de la
Rue D'Isly.
Demain je ferais une priére à la mémoire de ces Femmes, et de ces
Hommes, lachement abattus par l'Armée Française.

 

De : ChristianEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 21:08

Devoir de mémoire
Afin que nul n'oublie,nous venons d'allumer une veilleuse pour honorer les victimes du bouclage de Bab El oued et ceux de la rue d'Isly.
Mes deux petits enfants -6 et 8 ans - se sont agenoulles et ont recité
un notre Pere et une dizaine d'Ave Maria pour tous les petits enfants morts durant ces jours terribles ainsi que pour tous nos morts;Ils savent,que ,durant une semaine et un certain 26 Mars des français ont tués d'autres FRANCAIS.
Que les notres reposent en paix.
Dieu Premier Servi.SEMPER FIDELIS















 

De : G.CavalliniEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 20:00

Grand merci à André Trives pour sa si jolie évocation - à lire et à relire!

 

De : josette tortora ep segorbEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 18:20


j'aimerais beaucoup avoir des nouvelles de nos anciens voisins et amis du 8 rue de la consolation : Mr et Mme tonziello jean ils avaient deux filles l'une geneviève et l'autre denise, je ne connais pas hélas leurs noms d'épouses et quand ils sont rentrés d'alger, ils habitaient Marseille, nous étions allés les voir une fois avec mes pauvres parents aujourd'hui décédés. si quelqu'un pouvait me donner de leurs nouvelles, je lui serai trés reconnaissant !!!
Merci d'avance pour votre aide Une ancienne de bab-el-oued !!!

 

De : bournotEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 17:16

j'caimerai etre contacte par abel gargulo.claude du 29 chemin des pelerins

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 16:53

A BAB EL OUED AU PRINTEMPS C'ETAIT L'ETE
(suite et fin des récits parus les 17 et 22 mars)
Dans les années d'après guerre, le repas du soir réunissait à heure fixe la famille autour des parents et se prenait en respectant la précaution d'usage: portes et fenêtres grandes ouvertes à la recherche d'un courant d'air qui servait le rôle de ventilateur naturel. La soupe qui fumait dans nos assiettes rendait nos fronts luisant de transpiration et la moiteur ambiante gratifiait bien souvent les jeunes de refroidissements et de maux de gorge affectant plus particulièremnt les amygdales.
La chaleur s'installait dans la durée et nous portait à appliquer des idées héritées de coutumes ancestrales pour la rendre moins cruelle. A l'ombre des persiennes closes, sur le rebord des fenêtres, une bouteille enveloppée dans un linge humide, servait à se désatérer tout au long de la journée en buvant l'eau à la régalade. L'avantage n'était pas tant dans l'eau fraîchie que l'on ingurgitait, mais dans l'aspersion du corps qui en résultait. La conservation de la motte de beurre que l'on achetait au détail gardait sa consistance à condition de la placer dans une terrine remplie d'eau que l'on déposait dans un garde manger ajouré d'une moustiquaire. A cette époque, les mamans allaient au marché et dans les petits commerces tous les jours. Elles achetaient le stricte nécessaire aux repas de la journée. Les produits frais comme le poisson ou la viande se consommaient le jour même. Le vin acheté au détail s'aigrissait sous quarante huit heures. Les fruits et légumes fragiles ramollissaient en compote sous quelques heures s'ils restaient empiler dans le couffin. Tous les après midi sur le coup de cinq heures, le son d'une trompette en roseau annonçait l'arrivée du laitier Monsieur Micaleff qui vendait sur le trottoir le lait qu'il venait de traire dans l'étable située au Beau Fraisier sur les hauteurs du quartier. Au retour à la maison, il était vivement conseillé de le faire bouillir en trois montées successives, sinon il tournait et n'était plus consommable au petit déjeuner du lendemain matin. Alors, le lait devenu caillé servait avec du sucre à un dessert de circonstance. Mais cet été qui n'en finissait pas, nous accordait des moments agréables: finie l'obligation de chauffer la grande casserole d'eau pour prendre son bain dans la cuvette émaillée; désormais l'eau à température naturelle du robinet nous contentait pour plusieurs mois. Seule la vénérable glacière, tapissée à l'intérieur de zinc nous fabriquait du froid et conservait les aliments sur deux à trois jours, à condition de l'alimenter quotidiennement d'un morceaude glace acheté chez le marchand de vins. La corvée de glacière consistait à vider chaque matin l'eau de la fonte contenu dans le tiroir au bas du meuble; si par négligence l'opération n'était pas régulièrement respectée, une inondation gagnait la cuisine où éponger, essorer, écoper, essuyer et nettoyer n'était pas de vains mots.
Le repas était certes pris en famille, mais il ne durait pas longtemps,car chacun avait hâte d'aller sur le balcon à la recherche d'une brise qui aurait accordé ses faveurs. Excepté le dimanche soir
à vingt et une heures précises où, après le dîner, toutes les familles de Bab el Oued se retrouvaient dans un silence religieux autour de la TSF pour écouter sur Radio-Alger une émission captivante:"Les maîtres du mystère". Cette émission créait des peurs et des angoisses aux enfants; mais être réunis en famille au cours d'une belle nuit d'été à Bab el Oued, avec la protection de ses jeunes parents,dans l'amour et l'insouciance, c'était sans le savoir le plus beau moment de la vie.
Ainsi, parents et enfants se retrouvaient jusque tard dans la nuit assis en tailleur sur le balcon. Les poignets travaillaient énergiquement en secouant éventails et feuilles de carton pour obtenir un déplacement d'air bienfaiteur. Les conversations avec les voisins se faisaient à voix basse pour ne pas déranger le repos de ceux qui s'étaient déjà couchés. La braise incandescente des cigarettes dans la nuit témoignait de ce rassemblement tardif des gens qui voulaient retarder le plus longtemps possible l'irrespirable fournaise qui occupait l'intérieur des appartements. Les douze coups de minuit de l'horloge de l'école de la place Lelièvre sonnaient le départ pour aller dans les bras de Morphée. Les plus beaux rêves nous procuraient alors la fraîcheur tant espérée en nous faisant nager dans l'eau transparente du Petit Bassin. Par les fenêtres ouvertes, la pleine lune inondait de lumière ma chambre et les objets étiraient leur ombre en oblique dans le même sens. Le sommeil avait du mal à s'imposait dans les nuits caniculaires de mes étés d'enfance, surtout si un moustique s'invitait dans le lit pour boire un coup; il finissait par m'envelopper, je le devait surtout à la fatigue qui me terrassait.
"A Bab el Oued au printemps c'était l'été", depuis 1963, je n'ai plus eu l'occasion de prononcer ces mots, car là où je survis désormais, le printemps et l'été ne se donnent plus rendez-vous comme dans l'Algérie de mes dix ans.

 

De : ArlettteEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 16:24

Bonjour à vous tous,

Semaine difficile à oublier. Nous avons tous souffert de ce terrible bouclage de Bab el Oued. Même nos symboliques Trois Horloges n'ont pas été épargnées, elles furent mitraillées à 14h45, heure à laquelle elles se sont arrêtées. N'oublions pas non plus nos compatriotes lâchement mitraillés à la rue d'Isly. Ils ont payé de leur vie pour nous venir en aide. Une pensée pour tous ceux qui sont morts toutes religions confondues pour en arriver à un véritable gâchis.
Très amicalement à vous tous.

 

De : AMSELLI Jean PierreEnvoyer un mail

Le : 25/03/2009 10:58

je recherche une personne prenommee michele seban d origine d oran et qui a vecu a alger dans les annees 58/60 ce serait un gd plaisir d avoir de ses nouvelles

 

Envoyez un message