pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 03/10/2009 12:59

La porte de la rivière ouverte de nouveau.
Vendredi 2 Octobre 2009, il est 13 H précises (heure locale), l'avion lancé en bout de piste se cabre et décolle de notre rêve qui était devenu réalité depuis 2 jours, 2 petits jours qui nous ont semblé des semaines tellement les émotions ont été aussi intenses. La première des émotions a été strictement humaine: des Algériens, des enfants de Bab el Oued, sont accourus pour nous accueillir et soutenir fraternellement notre rencontre; il y avait Zakia, Didine, Rachid et Nourredine notre accompagnateur, un blidéen n'ayant pas connu les pieds-noirs, mais qui a su nous redonner de la fierté:" Ici vous êtes chez vous" " Vous êtes des français avec un grand A ". Les rencontres sur les trottoirs où les gens qui passent s'arrêtent pour vous parler; ils sont heureux de savoir que nous sommes du pays. Les vieux qui avoisinent nos âges ne tarissent pas d'éloges sur la jeunesse vécue en notre compagnie:" Avant c'était le bon temps, la bonne vie...". Un Algérien nostalgique nous a cisaillé avec ces mots:" Moi, je ne suis pas Arabe, je suis Pieds-Noir." Les jeunes nous indiquent que leurs parents ont toujours dit du bien de leurs voisins français. Puis, les retrouvailles du quartier ont été empruntes d'une grande nostalgie: impossible de regarder le présent sans y revoir notre passé. 47 ans ont marqué nos différences et transformé notre époque. Je suis arrivé troublé dans la rue et devant l'endroit où je suis né. Mon père, maçon de métier, avait en 1949, modernisé le magasin de vins et liqueurs au 4 de la rue des Moulins. La devanture avait été refaite dans un graniteau couleur rougeâtre, et pour que le grain soit joli, il était indispensable de frotter le mur avec de l'eau et une pierre ponce. J'avais, avec toute l'ardeur d'un enfant de 8 ans participé à reluire la pierre... Aujourd'hui, j'ai eu l'impression de caresser les mains de mon père en passant tendrement la mienne sur le graniteau sâle et vieilli qui encadre toujours l'entrée du magasin dont le rideau est baissé, probablement pour limiter mon émotion.
Toutes les mètres carrés des rues et des trottoirs qui mènent au marché sont occupés par les étals des vendeurs du tout et de n'importe quoi. La foule dense va et vient; elle semble errer à la recherche de quelque chose qu'elle ne trouve pas. Où est passée ma rue des Moulins, la rue du Roussillon? Aujourd'hui il serait impossible de faire une partie de pelotte car la rue totalement encombrée, regorge de trous et d'ornières et ne permettrait pas de dessiner au sol une marelle. Comment ferions nous pour disputer une partie de noyaux ou une partie de tchappes ? Disparue la course des yaouleds derrière un cerceau, terminée la volée de guitane pour faire tourner le gangui acéré de la toupie. Mon petit Bab el Oued est différent. C'est Didine, voyant mon désarroi, qui me souffla le mot juste: " c'est devenu le marché de Kandaar au Pakistan". Quelques havres de paix subsistent au milieu de ce tohu-bohu gigantesque: la cour de l'école de la rue Léon Roches où je perçois le chant d'une classe qui répète une table de multiplication, la cour de l'école maternelle de la rue Normandie, zébrée d'ombre et de lumière, sous les feuillages d'un tilleul, des jeunes enfants sautillants de joie sous le jeu de la maîtresse que nous venons d'interrompre. Les saluts des enfants en tabliers roses surpris de nous voir s'intéresser à eux. C'est dans ce calme que je me revois enfant dans ces lieux et plutard instituteur au service de mon quartier... C'était il y a 47 ans.
Un moment fort: la rencontre avec l'épouse de l'ami MOMO, trop vite ravi à l'affection des siens.
Une dernière chose marquante: j'avais oublié la chaleur moite de notre Alger; c'est pénible de transpirer du matin au soir.
Margré les tâches éparpillées aujourd'hui sur le tableau de mon Bab el Oued, il n'en demeure pas moins que les attaches qui me lient à cette ville sont indéfectibles. J'ai eu mal, mais c'était bien ici que mes racines ont construit l'homme que je suis devenu.


 

De : Jean-Pierre de TorresEnvoyer un mail

Le : 03/10/2009 01:08

BONJOUR PIERRE & CHRISTIANE
j'ARRIVE DU BOULOT ET, COMME D'HABITUDE JE VIENS SUR LE SITE DE CHRISTIAN POUR JETER UN OEIL (T'INQUIÈTE PAS JE LE REPREND QUAND J'AI FINI !!)
QUELLE JOIE DE SAVOIR QUE TU AS PU EN TRÈS PEU DE TEMPS RÉALISER CE VOEUX QUE TU AS TRIMBALÉ DANS TA TÊTE PENDANT SI LONGTEMPS."REVOIR NOTRE TERRE QUI NOUS A VU NAÎTRE ET GRANDIR."
OH ! JE SAIS QUELLE ÉMOTION TU AS EU LORSQUE TU ES ARRIVÉ À LA CONSOLATION ET SURTOUT POUVOIR ARRIVER AU 6eENTRER DANS LE 2 PIÈCES QUE TU DEVAIS VOIR BIEN PLUS GRAND ?
SURPRIS DE LA RÉCEPTION?
CHRISTIANNE AUSSI DE SON COTÉ JE VOIS QUE CE FÛT RÉUSSI.FORMIDABLE
ALORS MA DESCRIPTION DE DIDINE ET ZAKIA ETAIT JUSTE ?
TU AS AUSSI RENCONTÉ RACHID ? DONC MAINTENANT TU POUERRAS Y RETOURNER SANS UN VOYAGE ORGANISÉ.
ET BIEN BRAVO D'AVOIR FAIT "LE PAS" COMME ON DIT C'EST LE PREMIER PAS QUI COMPTE.
FÉLICITATIONS POUR CEUX QUI T'ON ACCOMPAGNÉS
À PLUS ET DÉCANTE DOUCEMENT!
AMITIÉ PN ET BISES~`A CHRISTIANE
JP

 

De : FASANO Pierre-ClaudeEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 22:24

Bonsoir a toutes et tous. Oui nous sommes de retour,j'ai attendu 47 ans, jour pour jour, pour revoir mon PAYS de naissance,j'ai quitté la cité de la consolation, le 2 octobre 1962, et je reviens d'ALGER a la même date,accompagné de mon épouse et du groupe formidable dans lequel nous etions. Tout d'abord un GRAND MERCI A Madame et Monieur CHENNENNOU ET RACHID des exemples de GENTILLESSE,de SPONTANEITE,cette HOSPITALITE que nous connaissons bien sur, font que nous devons leur dire encore un GRAND MERCI.Notre sejour a été trop court, impossible de tout voir, mais j'ai obligé mon épouse de monter chez elle au 32 bis de la rue Leon Roches, quel acceuil mes amis!!!!!!!!toute son enfance est passé au crible dans le 2 pieces, PROPRE, NICKEL, café gateaux, mais il fallait partir( les horaires du bus a respecter)Merci a cette famille; ensuite chez moi avec Christiane, mon Ami Georges MORALI, et une autre AMIE, Cecile VIVES,la chance etait avec moi, le locataire de mon 6eme étage etait dans la rue, un attroupement instantané autour de moi et la joie de revoir cet appartement, un 2 pieces cuisine wc et un balcon de 15 m. rien d'extaordinaire, mais c'etait chez nous, et cette mer a perte de vue, une Famille extraordinaire a fait de moi l'homme le plus heureux de la terre, l'espace d'une heure, j'aurai du manger tous les couscous de l'immeuble dans la même soirée, toutes ces meres de familles sortaient sur les paliers, pour voir le petit Pied noir qui revenait, SOYEZ LES BIENVENUES CHEZ VOUS et puis la surprise,une Amie Algerienne qui habite au 68 est descendu dans la rue, a damandé a mon épouse qui j'etais? c'est pierre-Claude Fasano, mon mari! pleure que j'te pleure, la joie, la folie, les embrassades, indescritible.La plage L'EDEN? une desolation, que s'est-il passé? je ne saurai l'ecrire!!; Quand a BAB-EL-OUED, notre quartier tant aimé, il faudrait rester une bonne semaine pour tout voir, les constructions nouvelles sont tres importantes, et la population est en tres grand nombre. Mes remerciements vont aussi a notre guide NOUREDINE dit NOUNOU, un gars exceptionnel et aussi a notre chauffeur du bus qui, croyez moi a accompli des miracles, il n'a pas volé sont permis, il faut être tres fort pour conduire a ALGER, une veritable fourmiliere, il doit y avoir autant de voitures que d'habitants. Voila mes cher(e)s ami(e)s, un résumé de ce voyage qui ne sera pas le dernier, je l'éspére de tout coeur. Bonne nuit et A++++++++++

 

De : moraliEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 20:40

Me voila de retour chez moi, après ce court séjour à ALGER, rempli d'émotions et de joie également, où j'ai retrouvé mon ami Rachid ainsi que Monsieur et Madame DIDINNE, un couple très symphatique et prêt a aider les personnes venant de FRANCE. Malheureusement, on m'a volé mon appareil photos au bout du deuxième jour de ma visite, ce qui fût pour moi, un regret immense car bien evidemment j'avais pris plein de photos et principalement la tombe de mon père, où je me trouvais en train d'allumer un cierge, de faire ma prière, et ces photos auraient été pour moi, quelque chose de très précieux après ces 47 années passées en pensant un jour pouvoir y retourner... Mr et Mme DIDINE ont eu la gentillesse de retourner au cimetière de St-Eugène pour reprendre à nouveau quelques photos de la tombe de mon père et je les remercie d'avance pour leur prochain envoi.
J'espère un jour y retourner accompagné de mon épouse qui est de CONSTANTINE. (D'ailleurs A ce sujet, y-a-t-il des voyages faits sur CONSTANTINE et avec quelle association ? Si quelqu"un à ce renseignement, merci de nous le communiquer.)
J'ai eu le plaisir de rencontrer Monsieur TRIVES avec qui nous avons échangé et apprit plein de choses et sur lesquelles nous étions assez d'accords.
je remercie aussi Pierre-Claude et sa femme qui m'ont permis de faire ce merveilleux voyage en me l'annonçant.

GEORGES MORALI

 

De : serra regineEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 20:07

pour louis dura ayant du mal a me connecter ce soir a ma messagerie c est de cette maniere que je vous dis que je suis tres contente d avoir pu reunir monfrere et vous sache qu tres bientot je vous contacterai par telephone bonne soiree a vous tous et merci de tous et contente de vous connaitre

 

De : serra regineEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 19:55

je recherche gui coisman et jean pierre coisman guy est le parrain de ùmon frere michel serra jean pierrenous a accompagne pendant notre voyage d alger a marseille.mon pere s appelait lucien serra et ma mere josette.je voudra&is des nouvelles de rose marie pastor qui etaitr la niece de titine garcia on l a toujour appele titine elle vivait avec nous quand on est arrive en france.je suis la fille de serra lucien et josette serra nee puchol

 

De : RACHIDEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 18:46

La plus belle c'est que j'ai passé preatiquement la journée avec FASANO à le suivre dans ses plaisanteries comme un vrai gar de babeloued d'antan sans pour cela m'apercevoir que c'était lui Ce n'erst qU4EN FIN de journée ,à notre dame d'afrique,que j'ai su que c'était lui .Non seulement c'est un mec formidable mais aussi j'aurai pdu rapprocher ses propos à ses écrits.Quelle fut ma surprise lorsque je lui ai dit "Ah c'est toi FASANO? Oh purée oh purée".Nous reviendrons sur ce merveilleux voyage très court mais vraiment agréable pour eux et pour nous .J'espère en voir d'autres si contents de leur séjour comme ce fut le cas pour MORALI et TRIVES(ce grand artiste).

 

De : ChristianEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 18:26

Message pour Pierre-Claude FASANO

Alors, raconte-nous ce que tu as vu à La Consolation, si tu as pu rentrer dans ton appartement, aller sur ton balcon et voir la mer. J'espère que tu t'es baigné avec ton beau-frère comme au bon vieux temps, les oursins sont-ils toujours là et la poulpe est venu te dire bonjour. Bon je m'arrête car j'ai le coeur gros de n'avoir pas pu être avec vous, mais pendant ces 4 jours je n'ai fait que penser à vous et aux amis.
Digère bien tout ce que tu as vu, remet-toi de tes émotions et après tu nous racontera. Grosses bises à toute la famille.

 

De : lando / allegrettoEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 12:41

bonjour je suis né à bab el oued ou mes parents ont vecu jusqu'à juin 1962 et je recherche des personnes qui auraient connu mes parents mon père edmond ( raymond ) LANDO et ma mère josette ALLEGRETTO.
mon père jouait au football à alger ( gallia...)
ma mère réside actuellement à Nice et mon père est décédé en 1994 à Nice
si vous les connaisez svp écrivez moi sur mon adresse émail ou téléphonez à ma mère au 04.83.50.47.14
merci et à bientot

Bruno Lando né le 25 juin 1957 à alger ( bab el oued )

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 02/10/2009 11:58

Bonjour

La rue J Jaures prenait avenue des Consulats,passait de vant l'Ecole de la Place Lelievre et montait jusqu'à la Rue Leroux

 

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