pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : mouradEnvoyer un mail

Le : 30/10/2009 10:45


Bonjour à tous les BAB EL OUDIENS....

Je lance un appel urgent, à Mr TAMENE Bachir de Copenhagen est-il parent avec un certain TAMENE Merzak de l'avenue malakoof et qui habitait tout juste à cote des baraquement qui logeaient la mer du lieu patovani jusqu'au stade marcel cerdan.
MR TAMENE Connaissez-vous la famille BERNAOUI SID ALI , une famille comme vous pouviez le reconnaitre par Mr Merzak une amitie tres intimes nous liait... Vous savez en vous ecrivant j'ai des larmes yeux car tout un passé prestigieux m'est present avec les beaux jours de BAB EL OUED
jE SUIS LE PETIT FILS DE LA FAMILLE BERNAOUI , merzak je l'ai connu personnellement pour m'avoir entraine plusieurs fois au stade marcel cerdan c'etait à l'époque un grand sportif avec mon oncle sid ali ...

 

De : Kartobi née Dahimene DjamilaEnvoyer un mail

Le : 30/10/2009 09:36

Je vous remercie pour le travail de memoire que vous faites.J'ai travaillé a la CAMPSF rue Meissonnier de 1960 jusqu'a 1966.Le directeur s'appelait Mr Fabre. Si des personnes se reconnaissent,veuillez me contacter merci.

 

De : Mary.BEnvoyer un mail

Le : 29/10/2009 22:14

Pour les personnes qui ont la chaine "Voyage",vous avez un programme sur Alger,ce soir à 00H,et rediffusé samedi matin à 9H25.

 

De : ArletteEnvoyer un mail

Le : 29/10/2009 18:49

Bonjour Mr Trives,

J’ai délecté ce magnifique résumé de souvenirs que vous venez d’écrire sur nos cimetières à l’approche de la Toussaint et sur les rues de notre quartier tant de fois parcourues. Souvenirs inoubliables.
Toutes mes amitiés

 

De : alloucheEnvoyer un mail

Le : 29/10/2009 16:35

buig ceux mechant instituteur qui nous tapé avec une regle en fer les doigs des sales bougnoul quand etait je mon fou du verbe de la gramaire

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 29/10/2009 12:06

RUE CARDINAL VERDIER

Cette rue peu ordinaire prenait naissance dans le brouhaha du marché où chaque matin, la vie bouillonnait dans une marmite chauffée par le soleil. Les rencontres interminables des ménagères qui reprenaient les conversations de la veille, les cris des marchands qui ventaient leurs produits, l'odeur du pain chaud et des croissants au sortir des fournils, les visages pleins d'espiègleries des petits cireurs et les couleurs lumineuses répandues jusqu'au ciel: tout semblait créer pour exalter l'amitié, le bonheur et la joie. Après ce bain de jouvence, elle remontait légèrement à partir de la rue des Moulins et, en passant, elle tendait une oreille attentive aux sons mélodieux des mandolines, grattées par la virtuosité des "Routiniers" en répétition. Elle coupait la rue Jean Jaurès où, à l'angle, parvenaient les cris joyeux des enfants en récréation dans la cour de l'école Lelièvre. Entre la rue de Normandie et la rue du Dauphiné, l'atmosphère se chargeait d'une odeur d'eau de Cologne en provenance de la fabrique de parfums Zaoui et créait une ambiance de fête; les passants ralentissaient le pas et respiraient à pleins poumons les senteurs du dimanche matin. Puis elle traversait le boulevard de Champagne où, dans le tournant, le trolleybus avait l'habitude de perdre ses perches dans une gerbe d'étincelles féériques. Elle poursuivait son itinéraire en longeant la cité la cité Picardie, dressée comme une tribune offerte au spectacle avec ses balcons arborés où les soirs d'été, ses habitants réunis sur les bancs de pierre prenaient le frais et regardaient inlassablement le va et vient de la jeunesse qui "traînait la savate" à la lumière des lampadaires. Souvent, le dimanche matin, une clameur parvenait du stade de volley où Georgeot, Tintin, Baptiste, Didine, Raymond et les autres, venaient d'accomplir un exploit sportif sous le regard des parents amassés aux fenêtres. Un peu plus loin, au passage, elle laissait sur la gauche, les lacets tortueux qui menaient à Notre Dame d'Afrique. Enfin, elle retrouvait calme et sérénité à l'approche de la marbrerie Maccotta et de l'hôpital Barbier Hugo, pour finir devant la petite porte du cimetière de Saint-Eugène. Ainsi, le parcours dela rue Cardinal Verdier symbolisait discrètement le chemin de la vie qui, tôt ou tard, nous conduisait à la mort. Les gens de Bab el Oued en savait quelque chose...
Depuis des générations, chaque année, en cette dernière semaine d'octobre, un rituel immuable se déroulait entre le boulevard de Champagne et le cimetière qui avait été créé en 1880. Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à leurs défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres: rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé. Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir ses devoirs et d'aller se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées: il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 48 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, le peuple de Bab el Oued ignorait qu'il rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une obligation ancestrale et le contraindre à l'abandon de la transmission de ses racines? Aujourd'hui, le cimetière de StEugène relativement entretenu par l'orage tombé dans la nuit, angoisse le retour du visiteur. Des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre nous épient dans le silence des allées désertes; les herbes hautes, les monuments penchés, la rouille épaisse des fers forgés, témoignent que les choses ne sont plus comme avant. Seuls les gazouillements des moineaux dans les cyprès ravivent la nostalgie du passé. Pourtant, les décors sont toujours à leur place:
"la ville est belle vue de la mer, comme la mer vue de la ville".
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés de vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse sous la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser? Moi, jamais! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, demeurent toujours au cimetière de Saint-Eugène

 

De : Sala MartineEnvoyer un mail

Le : 29/10/2009 09:58

Bonjour a vous tous!
Voila ce que je viens de recevoir de la part de mon cousin! Je vous laisse apprecier son contenu .Avoir enduré ce que nous avons vecu ne merite pas une telle meprise!!!


Robert Puig, Nice le 22 octobre 2009
81 route de Saint Pierre de Féric,
06000 Nice



Monsieur le Président de la République,
Palais de l'Elysée,
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 Paris



Monsieur le Président de la République,


J'ai honte !

J'ai honte de lire sur "Valeurs Actuelles" N° 3804, du 22 octobre 2009, que la France va financer à hauteur de 15 %, un film à la gloire du FLN et de sa victoire usurpée de 1962.
Vous voilà donc engagé dans la réhabilitation du terrorisme de cette époque et l'effacement du drame des Français d'Algérie obligés de fuir un pays "offert" aux tueurs de femmes et d'enfants; aux égorgeurs de civils; aux bourreaux et assassins de militaires dont nous sommes toujours, sous votre quinquennat, sans nouvelle.

J'ai honte, Monsieur le Président de la République.

Je m'étais promis de ne plus vous écrire. J'avais compris l'inutilité d'une telle démarche après vos slogans de "rupture" avec un passé qui vous a malheureusement rattrapé.
Pour moi, la plaie est encore vive, rouge, de ce passé que la politique veut à tout prix occulter de la mémoire des Français, alors, encore une fois, je ne peux laisser sans réagir cette honteuse absence de bon sens, d'oubli de l'honneur de notre Patrie qui trempe dans les excréments de la honte le drapeau français et plus d'un siècle de l'histoire de notre Nation.

J'ai honte !

Accepter, par respect au titre qui est le vôtre, mes salutations.





Robert Puig

 

De : michele ex benazaEnvoyer un mail

Le : 29/10/2009 05:30

En reponse au message d'Auguste...vous ecrivez que cela vous fait mal qu'il y est un repas pour les juifs de babel oued et pour les musulmans de babel oued....vous devez comprendre qu'il y a des gens qui sont croyants et si des gens de bonne volonte ne les respectaient pas ils ne pourraient jamais assister a des rencontres d'anciens pieds noirs.....

 

De : Autuori AugusteEnvoyer un mail

Le : 28/10/2009 20:31

Bonsoir aux Bab el Ouediens, je ne voudrais pas être l’empêcheur de tourner en rond, nous venons de passer un mardi de fous dans la calanque de Somiou Chez Sauveur Spinosa, avec Balzano, Sauvain, Scotto, Autuori et TAMENE Bachir qui lui vient de Copenhague et qui était cette année avec nous à Rognes, et je me sens mal quand je vois que L’ABEO prépare un repas spécial aux Bab el Ouediens Israélites, et les Bab el Ouediens Musulmans ?
Part cette intervention je veux seulement dire que Bab el Oued était un quartier multi racial, et qu’il serait navrant qu’il en devienne autrement., moi aussi je suis peiné du décès de Medioni, peiné parce que l’on perd un enfant de Bab el Oued et non pas parce qu’il était Israelite, quand on pleur un décès d’un Bab el Ouedien c’est bien celle d’un Bab el Ouedien, je présente donc à toute sa famille mes plus sincères condoléances, un enfant du 4 rue de la Consolation face à la synagogue.
Plus que jamais Babelouedement.

 

De : FASANO Pierre-ClaudeEnvoyer un mail

Le : 28/10/2009 19:08

A mon cher Henri DJEZAIRI.Je ne reussi pas ce soir a passer une réponse sur tes adresses , tu peux pas changer de serveur? je t'ai envoyé une cinquantaine de messages, ils me reviennent toujours. Bon pour la compagnie d'aviation, nous avons pris AIR ALGERIE, un gros probléme avec eux !!!ils ne respectent pas les horaires, la cause est qu'ils te font passer 5 ou 6 controles, chez eux, les hotesses sont mignones, heureusement, ça soulage aprés l'envol. Bon soyons serieux, je vous embrasse Marie- Paule et toi et A+++++++++

 

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