Liste des messages
De : Christian
Le : 11/12/2009 09:51
Bonjour à tous,
Je vous écris ces quelques mots, pour tous ceux qui recherchent une ou plusieurs personnes, il ne faut pas désespérer car un jour tout peu arriver.
Depuis environ une trentaine d’années je recherchais un ami Jean-Louis que j’avais connu à la cité des Eucalyptus et avec qui j’avais passé pas mal de bons moments. Et puis un jour de 1962 nous nous sommes dispersés sans même nous dire un au revoir, comme la majorité d’entre nous.
Mais quelques années plus tard un manque se fit sentir en moi, et là j’ai entrepris les premières recherches, par des annuaires téléphoniques page par page, département par département, pas facile. Puis avec l’arrivée du Minitel cela a été déjà mieux et un peu plus rapide. Mais depuis internet et mon site, les retrouvailles d’ami(e)s se sont multipliées, mais impossible de retrouver mon ami Jean-Louis. Et le 15/10/2009 j'ai reçu un message de Nouméa sur le site de M. Pierre, oncle de Jean-Louis et qui me proposait de me donner ses coordonnées que j’acceptais aussitôt et quelques heures plus tard je l’avais avec ma plus grande joie au téléphone, même si il a était très surpris qu’un de ses amie d’enfance le recherchait surtout qu’il l’avais inconsciemment effacé de sa mémoire, et oui après tant d’années ce n’est pas évident, mais j’espère qu’il m’écrira un de ces jours, car il m’a dit qu’il regarderait le site.Je pense qu’à tête reposée la mémoire lui reviendra de tous les bons souvenirs passés dans notre cité, et de ce fait il retrouvera ses voisins de palier( Danielle, son frère est sa soeur ainsi que son autre voisine Monique) qui visitent le site et qui étaient heureux pour moi d’avoir retrouvé leur voisin de palier et de plus son ami de classe Jean-Pierre qui nous avait présenté et ne nous sommes plus quittés jusqu’au jour fatal. Jean-Louis je te dis à bientôt. Ton ami des Eucalyptus.
Je vous écris ces quelques mots, pour tous ceux qui recherchent une ou plusieurs personnes, il ne faut pas désespérer car un jour tout peu arriver.
Depuis environ une trentaine d’années je recherchais un ami Jean-Louis que j’avais connu à la cité des Eucalyptus et avec qui j’avais passé pas mal de bons moments. Et puis un jour de 1962 nous nous sommes dispersés sans même nous dire un au revoir, comme la majorité d’entre nous.
Mais quelques années plus tard un manque se fit sentir en moi, et là j’ai entrepris les premières recherches, par des annuaires téléphoniques page par page, département par département, pas facile. Puis avec l’arrivée du Minitel cela a été déjà mieux et un peu plus rapide. Mais depuis internet et mon site, les retrouvailles d’ami(e)s se sont multipliées, mais impossible de retrouver mon ami Jean-Louis. Et le 15/10/2009 j'ai reçu un message de Nouméa sur le site de M. Pierre, oncle de Jean-Louis et qui me proposait de me donner ses coordonnées que j’acceptais aussitôt et quelques heures plus tard je l’avais avec ma plus grande joie au téléphone, même si il a était très surpris qu’un de ses amie d’enfance le recherchait surtout qu’il l’avais inconsciemment effacé de sa mémoire, et oui après tant d’années ce n’est pas évident, mais j’espère qu’il m’écrira un de ces jours, car il m’a dit qu’il regarderait le site.Je pense qu’à tête reposée la mémoire lui reviendra de tous les bons souvenirs passés dans notre cité, et de ce fait il retrouvera ses voisins de palier( Danielle, son frère est sa soeur ainsi que son autre voisine Monique) qui visitent le site et qui étaient heureux pour moi d’avoir retrouvé leur voisin de palier et de plus son ami de classe Jean-Pierre qui nous avait présenté et ne nous sommes plus quittés jusqu’au jour fatal. Jean-Louis je te dis à bientôt. Ton ami des Eucalyptus.
De : henri lohr
Le : 11/12/2009 00:15
querelle et guerre deux mots que je n'aime pas d'ou les fautes d'orthographe.
De : henri lohr
Le : 11/12/2009 00:02
le site dérape monsieur le webmaster supprime ces messages de qurelles certains ont la sensibilité au bout des doigts.pardonez un écart peut etre pas voulu ou exprimez vous par mail.La guere c'est finie.
De : Raymond
Le : 10/12/2009 17:55
A L'attention de rachid
Nina a raison, la peine est dans le coeur.
J'ai annoncé des décès d'enfants de BEO et peu ou personne s'est manifesté. C'est pas pour çà que j'ai réagi...
Cela ne m'a pas empêché d'avoir une pensée pour notre cher disparu.
Nina a raison, la peine est dans le coeur.
J'ai annoncé des décès d'enfants de BEO et peu ou personne s'est manifesté. C'est pas pour çà que j'ai réagi...
Cela ne m'a pas empêché d'avoir une pensée pour notre cher disparu.
De : RACHID
Le : 10/12/2009 12:37
BRAVO ANDRE NOUS NE TE SERONS JAMAIS ASSEZ RECONNAISSANT
TU AS TOUJOURS EU LA BELLE PLUME AMICALE QUI FAIT CHAUD AU OEUR
QUANT AUX DONNEURS DE CONSEILS QU'ILS SACHENT QUE JE N'EN AI QUE FAIRE ET QUE JE N'AI HELAS PAS D'AMIS ALGERIENS ET QUE J'AI DES AMIS TOUT COURT. A BON ENTENDEUR ET DONNEUR DE CONSEIL ..........
MES AMIS M'ONT REPONDU M'ONT COMPRIS ME CONNAISSENT CELA MLE SUFFIT QUANT AUX AUTRES.......
TU AS TOUJOURS EU LA BELLE PLUME AMICALE QUI FAIT CHAUD AU OEUR
QUANT AUX DONNEURS DE CONSEILS QU'ILS SACHENT QUE JE N'EN AI QUE FAIRE ET QUE JE N'AI HELAS PAS D'AMIS ALGERIENS ET QUE J'AI DES AMIS TOUT COURT. A BON ENTENDEUR ET DONNEUR DE CONSEIL ..........
MES AMIS M'ONT REPONDU M'ONT COMPRIS ME CONNAISSENT CELA MLE SUFFIT QUANT AUX AUTRES.......
De : Nina
Le : 10/12/2009 09:29
Monsieur RACHID,
Ce n'est pas ceux qui pleurent le plus dans les enterrements qui sont les plus peinés... Chacun s'exprime à sa façon. Qui vous dit que certains n'ont pas écrit à sa famille et ce sans vouloir le marquer sur le site.
Ne me dites pas que vous pensez tous les jours à Momo, c'est la famille qu'il faut réconforter.
Alors arrêtez monsieur le donneur de leçons et faites ce que vous ressentez vous avec les votres.
Et un petit conseil, ce serait bien que vous utilisiez votre boîte perso pour communiquer avec vos amis algériens, M. le donneur de leçons.
Ce n'est pas ceux qui pleurent le plus dans les enterrements qui sont les plus peinés... Chacun s'exprime à sa façon. Qui vous dit que certains n'ont pas écrit à sa famille et ce sans vouloir le marquer sur le site.
Ne me dites pas que vous pensez tous les jours à Momo, c'est la famille qu'il faut réconforter.
Alors arrêtez monsieur le donneur de leçons et faites ce que vous ressentez vous avec les votres.
Et un petit conseil, ce serait bien que vous utilisiez votre boîte perso pour communiquer avec vos amis algériens, M. le donneur de leçons.
De : André TRIVES
Le : 10/12/2009 09:21
Les années passent, nous n'arrêterons jamais les meules du temps. Le vrai tombeau n'est pas dans la terre, il est dans le coeur des hommes. Aussi, faire vivre la mémoire des absents est certainement le plus humain des gestes à accomplir dans ce monde devenu fou. J'ajoute à la liste de ceux qui se sont tus à jamais sur le site, probablement réunis sur un nuage au-dessus de Bab el Oued sous la houlette de MOMO: Lyas CHAREF et Roland ABISSEROUR; ils vivent toujours dans nos pensées.
De : AUTUORI Auguste
Le : 09/12/2009 22:13
Et voilà les fêtes de fin d’année arrivent, avec pour moi toujours la même nostalgie, Enrico l’a si bien chanté « Souviens-toi des Noël de là-bas », tout le quartier était en effervesance, les GRANDS complotaient, les petits attendaient avec impatience le soir Fatidique, et les cadeaux.
Pour nous dans notre quartier « LES MESSAGERIES » ou « LE QUARTIER DES ITALIENS « il nous fallait «LES PATES A LA COULADOUR », et après s’en suivait le jeu du petit paquet, vous vous en rappeler ? Avec les cartes italiennes, on faisait plusieurs petits paquets, il fallait miser sur un paquet, et celui qui tenait la banque disait avant la mise :
« MISEZ GROS A LA MAISON DU PETIT NEGROS », bien sur le gagnant au petit matin devait acheter les croissants, malheur à celui qui s’endormait, au réveil il était sur d’avoir le visage noirci, résultat du bouchon brulé.
TOUTE LA FAMILLE était réuni chez la Grand-Mère, la fête durait au moins deux jours, et souvent recommencer pour le jour de l’An.
On n’avait rien, on était simplement riche de l’AMOUR.
Voilà, comme l’on dit maintenant une fête de plus, une fête de moins.
Comme tu me manques BAB El OUED.
Babalouedement.
Pour nous dans notre quartier « LES MESSAGERIES » ou « LE QUARTIER DES ITALIENS « il nous fallait «LES PATES A LA COULADOUR », et après s’en suivait le jeu du petit paquet, vous vous en rappeler ? Avec les cartes italiennes, on faisait plusieurs petits paquets, il fallait miser sur un paquet, et celui qui tenait la banque disait avant la mise :
« MISEZ GROS A LA MAISON DU PETIT NEGROS », bien sur le gagnant au petit matin devait acheter les croissants, malheur à celui qui s’endormait, au réveil il était sur d’avoir le visage noirci, résultat du bouchon brulé.
TOUTE LA FAMILLE était réuni chez la Grand-Mère, la fête durait au moins deux jours, et souvent recommencer pour le jour de l’An.
On n’avait rien, on était simplement riche de l’AMOUR.
Voilà, comme l’on dit maintenant une fête de plus, une fête de moins.
Comme tu me manques BAB El OUED.
Babalouedement.
De : Arlette
Le : 09/12/2009 18:19
Bonjour à Louis Junior et à vous tous,
J'étais présente le 5 décembre à Paris au Quai Branly. Le discours de Mr Hubert Falco était très émouvant et réconfortant en voici un extrait :
« (extrait de l'allocution de M Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants au quai de Branly le 5 écembre 2009)
Enfin, nous avons décidé d’inscrire sur la colonne centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d’Algérie.
Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d’Isly. Puis, nous instruirons, avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l'inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre.
Ainsi, sur ce monument, la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la guerre d'Algérie.
Nous le devons aux familles des victimes. Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu’ils n’avaient qu’un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés.
_______________________________________________________________________
Remerciements de la Présidente de l’Association des victimes du 26 mars 1962.
«Dans quelque temps, comme s’y est engagé le Ministre, la liste nominative des Français d’Algérie tombés ensemble en cette journée fatidique défilera sur la colonne centrale du Monument. Nous aurons ainsi atteint les deux premiers objectifs que notre association s’était fixés…
Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui nous ont aidés, encouragés et soutenus, dans cette longue marche, semée d’embuches, émaillée d’espérances, de déceptions, et jalonnée de coups d'arrêt brutaux. Merci d’abord aux fidèles adhérents et sympathisants de notre Association bien sûr. Merci aussi aux Elus de la Nation qui nous ont compris et aidés lors des débats sur la loi de 2005 et préparé ainsi le terrain, merci aux associations amies, au premier rang desquelles je dois nommer l’ANFANOMA pour son soutien constant et sans faille, merci au Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, Renaud BACHY qui a su m'écouter et m'aider à convaincre les autorités de l'Etat. Merci aux conseillers, Xavier DELARUE et Odile FROUMENT de m'avoir comprise et d'avoir appuyé le dossier de l'association. Merci enfin au Ministre Hubert FALCO d'avoir saisi le moment opportun pour réaliser notre projet tel que nous l'avions présenté.
Votre récompense à tous, notre récompense, ce sont les larmes de tous ceux qui étaient auprès de moi, ce 5 décembre à 11h15, à Paris, au Quai Branly, ce sont aussi les messages qui me parviennent chaque jour de ceux qui n’ont pu être là. Merci à Tous.
Merci pour les nôtres, ils nous survivront ainsi.
------------------------------------------------------------------------
Communiqué du Président de l'ANFANOMA
"LES VICTIMES DU 26 MARS 1962 ENFIN HONORÉES SOLENNELLEMENT
Le 5 décembre 2009, marquera désormais l'aboutissement du long combat mené par l'Association des Familles de Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés. Il aura fallu à sa Présidente, Mme Nicole Ferrandis, plus de 7 années de démarches, d'entretiens, de contacts avec les élus et leurs conseillers, avec les équipes gouvernementales et présidentielles successives. Il lui aura fallu soumettre aux Présidents de la Mission Interministérielle aux Rapatriés une suite de projets, amendés, modifiés, de rédactions de messages... Il lui aura fallu argumenter, convaincre pour enfin obtenir l'adhésion, emporter l'accord... Il aura fallu aux familles éprouvées attendre plus de 47 ans après l'épouvantable tragédie pour que la mémoire de leurs Morts soit enfin " pleinement reconnue, respectée et honorée " par la Nation.
Eh bien, voilà, c'est fait. Le 5 décembre dernier, à Paris, Quai de Branly, devant le Monument dédié aux " Morts pour la France " durant la guerre d'Algérie et les Combats du Maroc et de Tunisie, M Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, prononçait un discours chargé d'émotion, rendant pour la première fois un hommage solennel et appuyé aux Victimes du 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger. Ces victimes avaient été laissées pour compte lors de l'apposition de la plaque à la mémoire des victimes civiles françaises. Cette lacune volontaire, cette exclusion insupportable est désormais levée. La faute est réparée... L'Histoire seule jugera le crime d'Etat...
Dans quelque temps, comme l'a demandé l'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés, la liste nominative des Français d'Algérie tombés ensemble en cette journée fatidique défilera sur la colonne centrale du Monument. Seront ensuite inscrits les noms des victimes civiles françaises au fur et à mesure de leur identification.
L'ANFANOMA et FRANCE-HORIZON, qui ont soutenu de toute leur conviction cette juste cause défendue par l'Association des Familles de Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés, se réjouissent de cette excellente décision."
J'étais présente le 5 décembre à Paris au Quai Branly. Le discours de Mr Hubert Falco était très émouvant et réconfortant en voici un extrait :
« (extrait de l'allocution de M Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants au quai de Branly le 5 écembre 2009)
Enfin, nous avons décidé d’inscrire sur la colonne centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d’Algérie.
Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d’Isly. Puis, nous instruirons, avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l'inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre.
Ainsi, sur ce monument, la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d'Isly à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la guerre d'Algérie.
Nous le devons aux familles des victimes. Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu’ils n’avaient qu’un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés.
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Remerciements de la Présidente de l’Association des victimes du 26 mars 1962.
«Dans quelque temps, comme s’y est engagé le Ministre, la liste nominative des Français d’Algérie tombés ensemble en cette journée fatidique défilera sur la colonne centrale du Monument. Nous aurons ainsi atteint les deux premiers objectifs que notre association s’était fixés…
Je tiens à remercier toutes celles et ceux qui nous ont aidés, encouragés et soutenus, dans cette longue marche, semée d’embuches, émaillée d’espérances, de déceptions, et jalonnée de coups d'arrêt brutaux. Merci d’abord aux fidèles adhérents et sympathisants de notre Association bien sûr. Merci aussi aux Elus de la Nation qui nous ont compris et aidés lors des débats sur la loi de 2005 et préparé ainsi le terrain, merci aux associations amies, au premier rang desquelles je dois nommer l’ANFANOMA pour son soutien constant et sans faille, merci au Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, Renaud BACHY qui a su m'écouter et m'aider à convaincre les autorités de l'Etat. Merci aux conseillers, Xavier DELARUE et Odile FROUMENT de m'avoir comprise et d'avoir appuyé le dossier de l'association. Merci enfin au Ministre Hubert FALCO d'avoir saisi le moment opportun pour réaliser notre projet tel que nous l'avions présenté.
Votre récompense à tous, notre récompense, ce sont les larmes de tous ceux qui étaient auprès de moi, ce 5 décembre à 11h15, à Paris, au Quai Branly, ce sont aussi les messages qui me parviennent chaque jour de ceux qui n’ont pu être là. Merci à Tous.
Merci pour les nôtres, ils nous survivront ainsi.
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Communiqué du Président de l'ANFANOMA
"LES VICTIMES DU 26 MARS 1962 ENFIN HONORÉES SOLENNELLEMENT
Le 5 décembre 2009, marquera désormais l'aboutissement du long combat mené par l'Association des Familles de Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés. Il aura fallu à sa Présidente, Mme Nicole Ferrandis, plus de 7 années de démarches, d'entretiens, de contacts avec les élus et leurs conseillers, avec les équipes gouvernementales et présidentielles successives. Il lui aura fallu soumettre aux Présidents de la Mission Interministérielle aux Rapatriés une suite de projets, amendés, modifiés, de rédactions de messages... Il lui aura fallu argumenter, convaincre pour enfin obtenir l'adhésion, emporter l'accord... Il aura fallu aux familles éprouvées attendre plus de 47 ans après l'épouvantable tragédie pour que la mémoire de leurs Morts soit enfin " pleinement reconnue, respectée et honorée " par la Nation.
Eh bien, voilà, c'est fait. Le 5 décembre dernier, à Paris, Quai de Branly, devant le Monument dédié aux " Morts pour la France " durant la guerre d'Algérie et les Combats du Maroc et de Tunisie, M Hubert FALCO, Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, prononçait un discours chargé d'émotion, rendant pour la première fois un hommage solennel et appuyé aux Victimes du 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger. Ces victimes avaient été laissées pour compte lors de l'apposition de la plaque à la mémoire des victimes civiles françaises. Cette lacune volontaire, cette exclusion insupportable est désormais levée. La faute est réparée... L'Histoire seule jugera le crime d'Etat...
Dans quelque temps, comme l'a demandé l'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés, la liste nominative des Français d'Algérie tombés ensemble en cette journée fatidique défilera sur la colonne centrale du Monument. Seront ensuite inscrits les noms des victimes civiles françaises au fur et à mesure de leur identification.
L'ANFANOMA et FRANCE-HORIZON, qui ont soutenu de toute leur conviction cette juste cause défendue par l'Association des Familles de Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés, se réjouissent de cette excellente décision."
De : JEAN-PIERRE DE TORRES
Le : 09/12/2009 14:21
RACHID
OK RACHID 'JE COMPRENDS MAINTENANT LE SENS DE TON MESSAGE '
Ç'A ARRIVE À TOUT LE MONDE.
SANS RANCUNE.BONNE JOURNÉE
AMITIÉ PN
Jean-Pierre
