Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
Bonjour Mantecao !
Vous lire est un plaisir ! Je suis né et j'ai grandi jusqu'à 15 ans à Bab El Oued, puis on s'est expatriés à Diar El Mahçoul ! Purée des coqs ! C'était la première fois que je voyais une salle de bains, oulah ! Pasque rue Léon-Roches, on se lavait dans la pisse des chevaux des Maltais, nous les gosses qu'on jouait sous les charrettes... mais mon premier bain de mer, j'en ai un souvenir amer (en bas l'amer !), mon père, ce zéro, croyait qu'on apprenait en jetant l'enfant dans le bain comme dans la bible, j'en avalé de la mer, putain de misère ! Mais faut reconnaître qu'à 6 ans, je faisais le fier pasque pas besef de copains savaient rapporter le ballon qu'on jetait sans faire esprés et qu'il fallait le rapporter pour continuer à jouer... Allez au plaisir, et le dernier qui sort...
Salut Anne,
Nous habitions pas trop loin, 6, rue Léon-Roches, là où était l'épicerie Santacreu... et nous sommes du même âge (8 avril 1940). Cependant, le quartier avait beau ne pas être très grand, on avait tous que les copains de l'immeuble ou deux ou trois immeubles autour, c'était comme ça. Moi, j'étais juste à l’endroit où les Maltais venaient avec leurs charrettes à cheval, pour attendre les clients qui leur demandaient un transport. On était toujours dans l'odeur du crottin et des pisses de cheval... et nous on jouait aux tchapes ou aux billes dans cet endroit ! Y fallait avoir de la santé, non ? Ou alors on allait jouer aux aventuriers à la montagnette, au bas de laquelle il y avait un souterrain de la voirie je pense. Je me souviens qu'un copain était venu un jour avec une lampe à carbure, et on avait visité (un tout petit peu) de ce tunnel... Quelle aventure !
A M. Siguenza,
J'ai bien connu Christian ! Nous habitions la même rue, rue Léon-Roches. Je sais que lorsqu'il est rentré en France, il a eu un prix de musique international (à Rome ?) et il a fait son métier de l'accordéon. Je n'ai plus entendu parler de lui depuis au moins vingt ans. Mais je l'ai bien connu...
Bonsoir Michel,
Je suis André Domenech, j'habitais l'immeuble à côté du tien, au n° 6 ; au 3e étage, il y avait M. Savasta dont le balcon touchait le nôtre. Dans ton immeuble, j'étais "amoureux" d'une petite fille qui s'appelait Renée Ribès. Quant à M. Santacreu, c'est chez lui qu'on allait payer notre loyer, vu qu'il était au rez-de-chaussée du n° 6, avec le magasin d'épicerie...
Moi, c'est à l'école Franklin, puis au lycée Bugeaud (dont je me suis fait virer parce que je rêvais trop) que j'ai été. J'ai travaillé dans l'imprimerie avant de partir pour la Bretagne où je passe une retraite agréable (c'est une belle région), en cultivant ma nostalgie, mais en aucun cas la haine. Bien amicalement.
Bonsoir,
Je m'appelle André Domenech... Je suis tout retourné après avoir lu les messages d'anciens camarades d'école de la rue Franklin. Bien sûr, il y a plusieurs années que ces mots ont été écrits, mais comme je les découvre aujourd'hui, et ils ont ravivé ma mémoire, bien défaillante sur ces années-là. Je me souviens de ce M. Cioméi comme d'un méchant homme, peu au courant de la pédagogie scolaire, et plus enclin à dresser les maudits garnements que nous étions comme au régiment. J'ai eu à subir assez souvent sa règle et ses tirages de cheveux près de l'oreille. Je n'ai aucun souvenir de la rouste dont on parle, mais c'est sûrement que je l'ai enfouie au plus profond de ma honte... Par contre, j'ai gardé un bon souvenir de M. Poggi et de M. Timsit. Mais j'ai gardé dans ma mémoire comme celui qui m'a ouvert à la lecture et à la connaissance en général, M. Soler, que j'ai beaucoup apprécié. Et tous ceux qui indiquent m'avoir connu, je les remercie bien vivement. A la prochaine.
Pages : 1