Momo, mon ami, mon frère,
Est-ce que tu te rends compte du nombre de messages qui défilent sur le site pour expliquer la stupeur et le désarroi que tu viens de provoquer avec ce zouzguef que tu nous a planté dans le coeur? Tu nous quittes alors que tu avais tant de choses à nous apporter; tu nous laisses seuls face à la bétise et à l'intolérance que tu combattais. C'était un immense plaisir de lire tes pensées profondément humaines et tes poèmes plein d'espérance qui soulignaient l'amour que tu portais à tes semblables et à ton pays.
Et si ton caractère était toujours passionné c'était uniquement pour affirmer que notre vie en commun d'avant était partagée de respect et d'affection entre tous; que Bab el Oued était un creuset d'amitiés sincères.
Ah mon frère! que de regrets de ne t'avoir connu si peu, sauf que ce "si peu" était une leçon de fraternité. Ta dernière intervention sur le site le 29 novembre à 18 h 07 m'avait profondément touché.
Madre mia, comme tu disait... ne t'inquiètes pas nous poursuivrons la voie que tu avais tracé.
Avec Lyas, vous serez désormais deux pour préparer notre arrivée parmi vous.
Salut l'ami ! Salut le berger de l'Amour.