Le : 13/11/2012 20:05
De tous nos jeux pendants nos vacances scolaire celui que je garde en mémoire est certainement la période de braconnage ce n’est pas un jeux proprement dis mais le braconnage occupait une bonne partie de nos vacances en effet nous étions de terribles petits braconniers. C’est surtout entre l’automne et l’hivers période de retour des oiseaux migrateurs. « Rouge gorge, queue rouge, pinson, étourneau, geai, grive, mésange, fauvette, bergeronnette, et merle ». La liste était grande malheureusement tous ces oiseaux ont disparut.
Dés le premier jour de vacance toutes les épiceries des moutchous sont prises d’assaut pour l’achat de pièges, sortes de deux demis cercles reliés à leurs diamètre par un ressort et équipés d’un bec pour maintenir une grosse fourmis ailée qui nous servait d’appât, le tout fabriquer avec du fil d’acier très résistant La 2èm opération consistait à localiser une fourmilière, un fois trouver il suffisait de retourner la terre avec une binette pour ramasser ces insectes très précieux pour nous. Pour le repérage de fourmilière généralement cela ne poser aucun problème, ces insectes sortent de leurs trous aux premiers rayon de soleil, juste après la pluie. Une fois notre réserve de fourmilles faite direction la montagne entre la carrière Jaubert et Bouzaréa plus exactement la forêt de la princesse sur les hauteurs du quartier de Beaufraisier, notre terrain de prédilection, c’était le petit bois à une centaine de mètres de la petite ferme des parents de notre ami Michel Ambrosino qui participait lui aussi à la razzia. Une fois sur place la pose de pièges commence, notre bande se divise en quatre groupes chaque groupe choisis une partie de la forêt et chaque groupe à la charge de surveille ses propres pièges aux cas où une bande rivale ne s’aventure à nous piquer nos accessoires de braconnage. « Une petite anecdote, une fois après que l'on nous à chiper une quarantaine de pièges, nous avons décidé de nous munir de nos carabines à plomb pour décourager les intrus, chose qui fut payante pour nous et pour toujours ». La pose de pièges est très simple une fois l’emplacement choisi généralement sous les arbres et les buissons, nous recouvrons de terre tamisée notre piège sans oublier de coincer dans le bec du piège une grosse fourmille pour attirer les passereaux, après la pose de tous nos pièges environ une centaine la surveillance commence, toute les demis heures une tournée s’imposer pour débarrasser les pièges de leurs gibiers et pour re-calé ceux qui ont éclaté et cela dure toute la journée du matin au soir au retour de la forêt, c’est le partage du butin chacun de nous rentre heureux à la maison pour une bonne grillade. Mais avant de quitter les lieux nous ne oublions pas de poser d’autres pièges pour les lièvres, c’est des collets fait avec du fil de fer que nous récupérions chez Mr. Defrance le fabricant de sommiers de Beaufraisier après avoir repérer le passage des lièvres, il nous suffisait de poser ces collets entre des rangées de roseaux. Ces pièges restent sur place toute la nuit. Le matin à notre retour à la forêt, l’heureuse surprise nous attend, il nous est arriver de nous faire 4 à 5 lièvres par jour, que nos mamans se faisaient un plaisir de nous mijoter.
Un autre piège que nous aimions confectionner c’est la fameuse trappe pour les perdreaux cela se passe de Juin à Août. A cette période sur la montagne de la Bouzaréa nous creusons des trous de 30 cm de diamètre et de 20 à 25 cm de profondeur sur lesquels nous déposons une sorte de trappe faite de 4 petits chevrons, de deux petites planches de contreplaqué, de deux ressorts, de 4 lamelles de chambre à aire et deux clou pour empêcher la trappe de s’ouvrir vers le coté. Le tout bloquer par 4 grosses pierres posées aux 4 coins du piège une fois la pose du piège terminé nous mettons quelques graines pour attirer les perdreaux qui tombent au fond du piège « Une fois j’ai eu la plus grosse frousse de ma vie, un ami me signal que mon piège a pris un perdreau, moi tout confiant, je plonge comme d’habitude ma main pour retire ma prise, à la place du perdreau ma main avait butait sur un serpent, surpris de cette froideur au fond du trou j’ai retiré ma main en arrachant tout le piège depuis cette mésaventure toute la bande m’a donnait un sobriquet « l’ahnèche » qui veut dire le serpent vous riez mais c’était la plus grande peur de ma vie. Une fois aussi en allant posé mes pièges sous un buisson je suis tombé nez à nez avec un sanglier qui roupillait et vous me dite que ce n’est rien que ce n’était pas grave. Ce n’est pas de bons souvenirs tous ça. Aller cela suffis pour aujourd’hui, j’ai beaucoup d’autre histoires à vous raconter la prochaine fois par exemple le jour où sur la route de Montplaisant ou je suis passé avec ma carriole sous la 2CV des sœurs du couvent de Beaufraisier, je me suis pris en pleine gueule tout le pare choc arrière de la voiture.