Je m’appelle TAMENE Bachir et je suis né le 27 Janvier 1945 au numéro 2, rue NOBEL (Villa SINTES) juste à l’angle de la rue Nelson CHERICO, j’ai toujours cru et dit que j’étais né à la rue Nelson CHERICO du fait qu’il y avait effectivement une seconde entrée dans cette rue. A l’âge de 5 ans nous sommes allés habiter au 8, rue de COLMAR qui se trouve « en bas la mer », juste « la rue là-bas derrière » les Messageries comme on le disait autrefois.
Moi aussi j'ai fréquenté l'Ecole Sigwalt où les instituteurs Mrs. Piétri, Serror, Tubiana et Liévin resteront gravé dans la mémoire de tous ceux qui sont passés par eux, j'en suis plus que convaincu.
Au début des années 60 j’ai passé des vacances en SUEDE et au DANEMARK, en 1968 j’y suis resté pour de bon dans ce petit royaume de 5,4 millions d’habitants où le bonheur est clairement visible.
Plusieurs études universitaires montrent que c’est au DANEMARK que l’on trouve les jeunes EUROPEENS les plus heureux, mais comment font-ils ces sacrés DANOIS ? Au DANEMARK l’emploi est inscrit dans la scolarité dès le collège, plus de 55% des 15 à 24 ans travaillent contre 11% en France. Les études sont envisagées sur un long parcours entrecoupé de passage en entreprise. On peut avoir un bac+2, s’essayer à plusieurs métiers et retourner à 27 ans à l’Université. L’expérience ainsi accumulée compte tout autant que le diplôme et valorise fortement un CV. Les DANOIS ont une vision ascensionnelle de l’avenir étant donné que la possibilité qui leur est donnée de se construire sur une longue durée, sans être sanctionnés en cas d’erreur de parcours, accentue leur confiance en eux et prolonge de fait le temps de la jeunesse.
En parlant de « bonheur » je pense à cinq critères : santé, richesse, éducation, identité nationale et beauté des paysages. Je voudrais tout de même signaler que tous ces avantages dont j’ai parlé précédemment ne sont pas un cadeau divin, loin s’en faut, en effet les générations précédentes ont travaillé dur et nous ont légué ce bel héritage que nous nous efforçons de conserver sans oublier le système fiscal qui nous prélève prés de 50% sur nos revenus. Personnellement je ne trouve rien à redire car cet argent est utilisé à bon escient où NUL n’est laissé sur le « carreau », le vouvoiement est révolu depuis le début des années 70 même entre le Premier Ministre et le DANOIS » d’en bas ». Au DANEMARK la matière grise a fait place aux inexistantes richesses naturelles.
Donc pour terminer je dirais qu’il fait bon vivre au pays des Vikings et de HC Andersen où le vilain petit canard devient un beau cygne et où la petite sirène de COPENHAGUE veille sur nous............