André TRIVES
jeudi 12 novembre 2015 - Bibliothèque des trois horloges
Le : 22/08/2014 09:54
Je voudrais dire à notre ami d'enfance Kamel. Que nous aussi, les français de Bab el Oued ( maçons, peintre, ouvriers, plombiers, électriciens, petits commerçants, fonctionnaires, garçons de café, facteurs), avions une vie difficile et très modeste, mais surtout on n'était pas malheureux de la vie simple que nous menions. Nos parents trimaient comme tous les parents et mon père qui travaillait 7 jours sur sept n'a jamais connu les vacances. D'ailleurs, à BEO nous étions en vacances tout le temps avec nos plages que le Bon Dieu nous avait données. C'était notre vie, dure pour tout le monde et nos espoirs étaient qu'un jour on puisse s'inscrire dans un club huppé d'Alger pour devenir comme ceux qui réussissaient. J'ai 73 ans et mon souvenir est intact...Il est vrai que nous n'acceptions pas la fatalité, tout devait être fait pour améliorer la vie de ses enfants. Avec toute mon amitié.