Robert VOIRIN
vendredi 2 mars 2012 - Bibliothèque des trois horloges
Le : 29/05/2011 18:44
MOTS DE TETE
Aïe aïe aïe y a près de cinquante ans on venait de " prendre un coup sur la tête ",
c'est sur qu'à cette époque à de vrai on avait pas la " tête à faire la fête ",
y en avait des " grosses têtes " qui avaient décidé de nous abandonner,
ils voulaient les calamars nous faire " perdre la tête " et nous voir sombrer.
Depuis longtemps ces falsos ils avaient " quelque chose en tête " c'était sur,
profitant de la situation ils nous poussaient à " taper la tête contre les murs "
mais comme on était pas des bourricots on allait pas " baisser la tête "
et quand la bafane nous a emporté on a essayé de " garder toute notre tête ".
On se tenait " la tête haute " mais on a du partir fissa sans se retourner,
purée de baouel on a " sorti la tête de l'eau" bien qu'on ait été trompés,
grace à Dieu merci mon Dieu on avait encore " la tête sur les épaules ",
et pour pas perdre la fugure on devait la " relever la tête " ma parole .
C'était pas le moment de nous " chercher des poux dans la tête ",
même si la baraka elle nous avait quitté on était pas " tombés sur la tête ",
ils avaient " la tête qui enflait comme une pastèque " ceux qui nous rejetaient
et même si nos " têtes ne leur revenaient pas " on allait pas se faire drobzer.
Malgré le coup de tmeniek qu'on avait reçu " en pleine tête ",
et parce que nous autres on avait pas que des " blis blis dans la tête "
on a montré à ces falempos qu'on avait pas " la tête comme une passoire ",
bessif qu'on allait leur crier " à tue tête " ce qu'était notre longue et belle Histoire.
Robert Voirin