Liliane DOMENECH
mardi 17 mai 2011 - Bibliothèque des trois horloges
Merci à André TRIVES pour son message "solitude inexistante à BEO".
Eh oui tout celà n'existe plus et même si on était restés là bas ce serait un peu pareil.
Les télévisions ont stoppés les conversations à table, les veillées où on se racontait des histoires ou tout simplement ce qu'on avait fait dans la journée.
Je me souviens de l'été quand il faisait très chaud, on allait avec nos parents à la place Dutertre sous le regard de Musette. On jouait à cache cache, super le soir dans les bosquets.
J'ai essayé d'apprendre à mes petits fils à jouer aux tas avec les noyaux d'abricot. OUALO ! Au bout de 5 mn ils se sont remis sur la play-station, vedette, et ordi...
Mon mari leur a confectionné un tour de France cycliste en bois avec des cases plates et avec des cols. C'était tellement bien fait que ça aurait pu être commercialisé. Kif kif, on déballe, on joue 5 mn et on se remet sur les jeux électroniques.
Nous on jouait dans la rue, les garçons aux carioles, tachps, billes et les filles asvec les patins à roulette à faire le tour du quartier. C'est sur que maintenant on ne pourrait pas le faire non plus à BEO car avec le progrès on aurait suivi et tout le monde aurait sa voiture, sa télé, sa chaîne et les enfants tous ces jeux débiles.
Même si la vie était plus dure, je ne sais pas si mes enfants et même mes petits enfants ont eu une jeunesse plus belle. Je me rappelle des vacances et des regroupements de la famille au climat de France chez mes grands parents. J'en ai encore plein de souvenirs précis et magnifiques.
Ainsi va la vie.
Liliane