Michel SUCH
mardi 3 mai 2011 - Bibliothèque des trois horloges
Merci cher André TRIVES de nous avoir, pour certains d'entre nous, fait découvrir l'amour que le professeur Pierre GOINARD portait à l'Algérie, son pays, notre pays.
C'est vrai que le peuple nouveau est aujourd'hui une espèce en voie de disparition. Génération après génération nous nous éteignons.
" Dékonnéné onnémor" dit la chanson créole.
Aujourd'hui,grâce à vous, le professeur Pierre GOINARD est de nouveau dans la lumière.
Il n'est pas encore venu le temps ou la petite lumière qui brûle en chacun d'entre nous va s'éteindre.
Cette lumière nous la portons au plus profond de notre âme.
Elle se nourrit de cette cassure immense, de cet arrachement douloureux d'avec notre terre nourricière.
Quand la vie nous quitte, cette lumière s'échappe pour rejoindre d'autres lumières.
Il restera toujours, sortie d'on ne sait où, une lumière flamboyante qui comme le soleil couchant va embraser la mer et renaître le lendemain.
Nous étions des enfants, de jeunes hommes, de jeunes femmes. Nous sommes aujourd'hui avec le temps qui passe, nous tous, qui n'avons jamais cessé de construire, les architectes d'une mémoire collective. Continuons...