Michel SUCH
mercredi 23 février 2011 - Bibliothèque des trois horloges
pour les frites, je me souviens plus facilement de la fille de Paquita (la marchande de frites et de glaces...) et de sa cousine oranaise . je ne me souviens plus si les "couteaux" correspondaient aux poulets égorgés et aux tripes qui flottaient aprés les offrandes faites par ces femmes pour conjurer le mauvais oeil ou faire revenir dans le droit chemin, une brebis égarée....mais alors les tripes, quel bromitch... si les plus gros mulets se pêchaient à la sortie de l'égout avant d'arriver aux "blocs", l'entrée de notre plage, notre "EDEN" et pas "les dindes"... Hein! Oui si on se plaçait sur ce rocher plat qui entrait dans la mer, avec les vers que nous étions allé chercher sous les pierres en plongeant (une vieille chaussette pour les vers, l'autre pour les noyaux d'abricot), ou, faut pas le dire aux écolos, avec le sulfate de cuivre acheté chez DAOUD, notre épicier Mozabite ( excusez-moi mais je n'aime pas le terme de Moutchou), donc ce sulfate de cuivre dilué dans une bouteille et déversée sur les rochers à fleur-d'eau pour ramasser les "mille pattes". Alors là ouais, la pêche était bonne. Mieux qu'à la sortie de l'égout... Pour la baignade, c'était autre chose. Mais quand ces femmes faisaient ces offrandes à la mer, on ne se baignait pas, je me souvient maintenant. Ce n'était pas pendant les "couteaux", pas quand l'été devient l'automne. Non c'était en hiver, il neigeait, enfin il a neigé une fois mais c'était pas de la neige... je dirais un peu de grêle. Mais on est comme ça à BEO. On exagère un peu mais c'est juste pour que ça fasse plus beau... Là dessus je vais me coucher, j'ai fini de fumer ma moquette. Michel