Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Bibliothèque des trois horloges

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Andrée

Le : 26/08/2015 15:20

OUI NOUS AIMONS CETTE PLAGE DE L'EDEN QUI NOUS RAPPELLES QUE DE BONS SOUVENIRS ET OU TOUS LES ENFANTS DE LA BEO SE RÉUNISSAIENT VOICI UN PETIT TEXTE QUE J'AVAIS ECRIT SUR CETTE PLAGE DE L'EDEN UN COUCOU A ROSE ET A TOUS LES AMIS(ES) DE LA CONSOLATION ET A VOUS TOUS

PLAGE DE L’ÉDEN

CHÈRE PLAGE DE MON ENFANCE

MES SOUVENIRS SE PENCHENT

SUR LE CHEMIN DE MON ENFANCE

JE FERME LES YEUX

JE TE VOIS DU HAUT DE MES 8 ANS

BELLE MAJESTUEUSE ENDROIT MAGIQUE

OU TOUS LES ENFANTS DE LA BEO SE RÉUNISSAIENT

TU RECEVAIS EN ÉCHANGE BEAUCOUP D’AMOUR DE NOUS TOUS

POUR ARRIVER VERS TOI

JE LONGEAIS LE COTE DU JARDIN RICOME

PUIS UN PEU LE BOULEVARD PITOLET

ET LA J’EMPRUNTAIS LES ESCALIERS

QUI ME MENAIS VERS TOI

C’EST CHEZ TOI CHER PLAGE DE L’EDEN

QUE J’APPRIS A NAGER

C’EST SUR LE ROCHER DE FLEUR D’EAU

QUE J’APPRIS A PLONGER

C’EST LA PRES DE TOI

QUE NAISSAIENT LES PREMIERS AMOURS

TOUTES CES BELLES JOURNÉES ENSOLEILLÉES

SONT GRAVÉES DANS MA MÉMOIRE

ET RANGER DANS UN TIROIR SECRET

CHER PLAGE DE MON ENFANCE

ALGER CHER PAYS OU JE SUIS NÉE

JE PENSE SOUVENT A TOI

ET CE SERA AINSI JUSQU’À LA FIN

ANDREE

Raymond MOLTO

Le : 25/07/2015 07:27

Les odeurs de là bas

Sens-tu le frais parfum de la blanche anisette

Dans le verre embué ? Et celui des brochettes

Aux portes des cafés ? De là bas c'est l'odeur.

Me voici transportée sous l'oranger en fleurs

Des souvenirs, soudain, s'ouvre tout grand le livre

Quand toutes ces senteurs se mettent à revivre,

C'est un ciel éclatant d'azur et de vermeil

Une mer d'émail bleu ondulant au soleil

C'est la vigne naissant au sein des terres rouges

C'est midi si brûlant que l'ombre seule bouge

C'est l'ardente clarté courbant les floraisons

C'est la chaleur, la plage; c'est notre maison.

Respire à pleins poumons cette odeur généreuse

Et vois le bourricot sur la route poudreuse

Qui trotte résigné, chargé de lourds paniers

Qui lui battent les flancs. Retrouve les palmiers

Aux écailles brunies dont la houppe balance

Dans les cieux en fusion la verte nonchalance

Qui, respire bien fort les parfums de là bas

Et tu verras alors, emplissant les cabas

En tunique de sang, la tomate pulpeuse

L'orange ensoleillée et la grappe juteuse

Tu sentiras l'odeur des couscous épicés,

Des paëllas fumantes, des piments grillés,

Et l'arôme fruité de notre huile d'olive

La fragrance salée du rouget, de la vive

De la dorade rose au bout de l'hameçon

Dont on se mijotait des soupes de poissons

Vois les figues sucrées emplissant la corbeille

Près desquelles tournoient les friandes abeilles

Délaissant le jasmin langoureux, obsédant.

Nous mordions dans la vie, ensemble, à pleines dents

C'était la joie, le rire, c'était le bonheur !

Le passé contenu dans ces fortes senteurs

C'était les temps heureux, c'était notre richesse...

Car l'odeur de là bas, c'était notre jeunesse !

Odette TREMELAT LEGAY

André TRIVE

Le : 18/06/2015 09:27

LE COUP DE CANON

C'est 18 h, le coup de canon vient d'annoncer que le jeûne peut être rompu. Nous sommes au mois d'Aoùt 1950, j'ai 9 ans. Le Ramadan est installé pour un mois dans Bab el Oued. Le sirocco et la chaleur caniculaire de l'été accentue la difficulté à ne pas boire durant la journée. Dans la rue des Moulins on note une agitation particulière avec les clients qui se précipitent dans le café maure de l'Etoile Blanche pour rompre le jeune en avalant une gazouz bien fraîche. Les marchands itinérants ont installé leur chariot à deux roues, maintenu en équilibre par une béquille. On fait la queue pour acheter des maïs grillés, des jujubes, des figues de barbarie. A gauche de l'entrée s'alignent sur des grandes plaques les pâtisseries orientales au miel et aux amandes dont je raffole. Pour certains, la partie de dominos les transporte dans un moment de plaisir partagé entre amis autour d'un thé à la menthe après une dure journée de carême. Leur joie s'exprime par le claquement du pion qu'ils frappent sur le tapis. L'euphorie est générale. Qu'il fait bon vivre dans ce quartier populaire d'Alger où les traditions sont respectées par toutes les religions. A 21 h, après notre repas pris en famille, nous nous retrouvons assis sur le trottoir à profiter de cette belle fête qui occupe la rue et comme chaque soir, avec quelques pièces de monnaie j'achète des zalabias et des makrouds qui collent aux doigts. Alors, je me lèche les babines comme un chaton avec ce miel qui ne coagule jamais en été. Nous allons nous coucher avec les douze coups de l'horloge de l'école de la place Lelievre. Quel bonheur de savoir que tout recommencera le lendemain et ce, pendant un mois. C'est impossible à oublier ces moments d'enfance passés en compagnie de mes parents. Ce mois de Ramadan en été dans la rue des Moulins à Bab el Oued ne s'est jamais effacé de ma mémoire...C'était la fête pour tous. Bon Ramadan, khouya Mustapha !

Robert VOIRIN

Le : 15/06/2015 17:17

MOTS D'HISTOIRE

C'était " le commencement de la fin " et le début du cauchemar,

on venait de nous asséner un " coup de Trafalgar '',

" ils se moquent de nous comme de l'an quarante "ceux qui nous gouvernent

se disait on, et en plus ils nous faisaient " prendre des vessies pour des lanternes ''.

On s'est retrouvés rapidement "dans la dèche "et dans la peine,

alors là vraiment on était " bons comme la romaine ",

victimes du "coup de Jarnac ''

nous qui n'avions jamais '' tourné casaque "

on ne s'est pas sentis en odeur de sainteté dans notre pays en faillite

il a fallu prendre une mesure draconienne , le quitter au plus vite.

Au dessus de nos têtes se profilait l'épée de Damoclès

et sans faire des salamalecs ni " des pataquès ''

on s'est précipités sur les quais du port d'Alger en rang d'oignon ''

pour prendre le bateau en catastrophe et ça se bousculait au portillon .

On devenait comme " des dindons de la farce ''et complètement abandonnés,

sur qu'on était pas sortis de l'auberge "alors que l'heure H était arrivée ".

Arrivés en France ça était la croix et la bannière et encore pire

car pour avoir droit au chapitre on a eu maille à partir

avec ceux qui voulaient nous mettre à l'index à jamais

et nous " jeter aux oubliettes " en nous faisant une cote mal taillée .

" Solide comme le Pont Neuf " grâce à notre travail de romain

on leur a alors chanté à tue tête c'est nous les Africains .

Robert Voirin

Raymond MOLTO

Le : 31/05/2015 06:26

Bonne fête des Mamans

Pour vous chères Mamans en ce jour de fête ... Que vous soyez gracié par cette journée. Pour toutes les femmes qui ont donné la vie. Que ce jour soit celui de la Paix et de l'Amour pour vous ... Pour toutes les Mamans du monde...

Que la vie vienne les combler à leur tour. Quelque soit votre âge vous êtes des personnes uniques. Pour vous qui avez donné la Vie ... Quand vous regardez vos tout petits... Vous êtes si heureuse de ce bonheur si indescriptible...

Je le sais en tant que Maman ... Que dans le fond de mon coeur... Je suis fière de mes enfants ... Je les aime tellement ...ils sont venus Combler ce que je n'avais eu enfant...

Vous savez ...vous les Mamans que je ne connais pas. Je vous souhaite tout le bonheur du monde... La mienne est partie au ciel... Si la vôtre a rejoint le paradis... Levé les yeux au ciel elle vous sourira...

Une Maman reste dans le coeur d'un enfant éternellement. N'oubliez pas que ce que le vie vous donne ... Jamais elle vous le reprend vos enfants sont ... Un lien d'amour avec vous-mêmes... Soyez fières d'être des Femmes dont la force est inégalable.

Alors pour toutes celles qui ont donné la vie... Où qui vont le faire bientôt ... Je vous souhaite une merveilleuse fête... Prenez soin de vous surtout... N'oubliez pas vous les Mamans

Vous êtes des Anges sur terre...

André TRIVES

Le : 29/05/2015 15:08

Pour François Estève de la rue des moulins. Slimane et Omar L'enfance c'est des moments de vie insouciants rangés méticuleusement dans la bibliothèque de sa mémoire et qui reviennent en boucle tout le temps dès qu'un petit signe vous relie à ce passé. Ce signe peut être une odeur, un son ou la lecture d'un simple mot qui vous transperce d'émotion. L'an dernier sur notre site un message de l'ami Merzak citait ce noms d'une figure du quartier : "Slimane le charbonnier"; mon regard s'embua immédiatement, ce nom ne pouvait pas me laissait indifférent, il ravivait toute mon enfance à Bab el Oued. Slimane DOUDOU et son frère Omar tenaient un commerce de charbon juste en face du magasin de vins et liqueurs de mes parents au 4 rue des Moulins. Originaires de Bounoura près de Ghardaïa (Mzab)ils m'avaient vu naître en 1941. Entre mes parents et les Doudou, il y avait bien plus que de l'amitié. Pendant les années 39/40 alors que mon père était mobilisé sur le front en France, Slimane rendait de nombreux services à ma mère qui gérait seule le magasin avec la charge d'élever mon frère aîné âgé de 3 ans. Il intervenait quotidiennement pour placer les lourds tonneaux de vin sur le chantier ; sans son aide, ma mère n'aurait pas pu assurer la marche du commerce. Le magasin de Slimane ressemblait à une véritable caverne d'Ali Baba. On y trouvait de tout et les produits de droguerie vendus au détail et à l'air libre vous piquaient les yeux et la gorge en entrant dans le petit espace qui accueillait les clients. Dans un grand tonneau situait à la droite de l'entrée recouvert d'un plateau, se trouvait la sciure de bois, et au dessus une balance romaine servant à peser le charbon vendu en vrac, stocké dans la pièce arrière jusqu'au plafond. Inévitablement,parfois, la pile de charbon dégringolait brutalement, semant la panique dans le magasin où un immense nuage de poussière noire se répendait telle l'encre de sépia. Le haïk blanc des femmes sorties précipitamment sur le trottoir pour respirer avaient leur haik blanc transformé en niquab afgan tout noir de la tête au pied. Et Slimane comme un capitaine de navire en train de sombrer, sortait le dernier enveloppé de poussier noir en train de se dissiper lentement. Son sourire gêné à la "Afric-film" ressortait le blanc lumineux de ses yeux et de sa dentition, alors, il se confondait en excuses auprès des voisins et l'incident était clos. En pénétrant dans le local, on était saisi par l'ambiance sinistre où l'ampoule électrique recouverte de poudre fine distillait une lumière tamisée comme dans une catacombe romaine. Deux calendriers côte à côte étaient fixés au mur : le traditionnel des postes et celui de l'Hégire écrit en arabe où la main de Fatma de couleur verte, sertie de paillettes conjurait le mauvais sort. Le comptoir servant de caisse croulait sous la paperasserie : les factures et le traditionnel carnet de crédit fait aux clients n'échappaient pas à la poussière de charbon qui s'insinuait de partout. Même poussière sur les rayonnages où s'entassaient des produits les plus hétéroclites : kanoun, lampe à pétrole, veilleuses, fourneau à pétrole, déboucheurs de fourneaux, mèche à lampe, bougies vendues à l'unité, cristeaux de soude, naphtaline, pinceaux à chaux en alfa, lavette en filasse, éventail et soufflet (marora) pour kanoun, alcool à brûler et pétrole tirés d'un tonneau métallique, lessiveuses, savon de Marseille en paillettes, blanc d'Espagne, brillantine Roja, le "ça sent bon" (banita), paquets de lessives Bonux et Persil, pompes à flytox, poudres à teintures, henné, encens(jaoui) et pour les superstitieux : graines pour kanoun(fassour) et tarentes séchées (téta). A chaque vente, il époussetait le produit en soufflant énergiquement d'une expiration profonde comme un trompettiste de jazz afin de retrouver l'étiquette et percevoir le prix. Quand j'allais "faire" de la monnaie pour mon père, au retour je n'échappais pas aux salissures du poussier de charbon qui faisaient la réputation des charbonniers et aussi des ramoneurs. Je me revois âgé de 5 ou 6 ans dans le calme d'un après midi d'été, Slimane me juchait en amazone sur le cadre de son vélo et me faisait faire le tour de l'immeuble par la rue de Chateaudun et la rue du Roussillon. L'air chaud caressait mon visage et me donnait une sensation de rafraîchissement comme le ventilateur qui tournait au plafond de chez Prosper le marchand de tissus. Chaque midi, son magasin dégageait des odeurs de cuisine ; Slimane préparait le repas. Je le revois activant par saccade la pompe du fourneau à pétrole comme une pompe à bicyclette et me disant poliment : " André, tu manges avec moi ?" Il faut bien reconnaitre que Slimane et Omar étaient déjà des travailleurs immigrés dans leur propre pays. Ils travaillaient à Bab el Oued loin de leur famille qu'ils retrouvaient à tour de rôle une fois tous les 2 ans. A cette occasion ils s'habillaient avec fierté dans le tradistionnel costume des gens du sud tout de blanc vêtu ; enfin ils allaient retrouver femme et enfants qu'ils avaient regardés durant tous ces longs mois de labeur à Bab el Oued sur de minuscules photos en noir et blanc délavés. C'était çà notre vie à Bab el Oued ; remplie de scènes pittoresques d'une époque totalement révolue et que nous partagions parce qu'elles faisaient partie de notre destin commun. Dans le quartier nous nous connaissions de père en fils depuis des générations. Les fils prenaient la suite des parents et cela semblait éternel. Les charbonniers Slimane et Omar rendaient des services à tout le quartier et tout le quartier les considérait comme de la famille

André TRIVES

Le : 25/05/2015 13:03

UNE DE PLUS OU UNE DE MOINS ? QUE LA DECONNADE RECOMMANCE EN 2016...

Ce dimanche de Pentecôte s'interprète suivant les humeurs de chacun. Les optimistes diront "une de plus" et les pessimistes "une de moins".

La semaine dernière l'Académie Française faisait état des nouveaux mots qui intégraient la langue française et donc le dictionnaire. Qu'elle ne fut pas ma satisfaction de constater la prise en considération du mot " DECONNADE". Et oui, ce mot venu de notre patrimoine linguistique, inventé par les enfants de Bab el Oued venait d'être reconnu dans le langage courant.

Hier, l'ABEO conviait les enfants de Bab el Oued encore vivants avec une pensée pour ceux déjà partis, à notre grand rassemblement annuel de l'Amitié et de la Fraternité au Grand St Jean à Aix en Provence. Et croyez-moi si vous le voulez, ce fut aussi la fête de la déconnade. Tout contribuait à entretenir entre ces retraités exilés loin de leur quartier de BEO, la dérision et l'envie de faire rire l'entourage. Comme un devoir impérieux la déconnade fleurissait d'éclats de rire et d'anecdotes croustillantes. En un instant l'enfance reprenait le dessus et comme dans nos cours d'école, les "tape-cinq" accompagnaient les connivences retrouvées. Quel bonheur de sortir de ce présent si compliqué pour retrouver notre simplicité d'hier. C'était merveilleux et bienfaiteur car toutes les douleurs avaient disparues. En fait comme tout le monde rencontrait des problèmes de dos ou de genoux, il était urgent de retrouver notre légendaire déconnade.

Les bénévoles de l'ABEO, et leur président René SANCHEZ, une fois de plus ont réussi leur coup, celui de faire revivre la déconnade de notre cher Bab el Oued. Mieux que les médicaments, l'ABEO est le meilleur remède que l'on ait trouvé pour guérir nos bobos de papy.

André TRIVES

Le : 22/05/2015 08:18

Dans 48 h, nous vivrons le plus beau jour de l'année ; celui où l'espace de quelques heures nous retrouverons nos origines. Le grand rassemblement des enfants de Bab el Oued, ce dimanche de Pentecôte, n'a rien de nostalgique car ce jour là, tant attendu, n'aura rien de triste ni rien de mélancolique. Ce sera la fête de la fraternité où les cris de joie des retrouvailles et les rires des histoires à se raconter, nous redonneront la force d'exister et de pouvoir attendre un an de plus pour échanger à nouveau nos accolades d'amitié. Tout au long de l'année l'ABEO, convie ses membres et leurs invités, à des repas dansants, des sorties et croisières où à chaque fois nous avons le sentiment de former une seule et même famille. Venez, braves enfants de Bab el Oued aux cheveux blanchis par le temps, à ces manifestations ; les moments que vous vivrez seront uniques : vous serez plongés à nouveau dans l'ambiance "en bas la rue". Et en attendant RDV dimanche à AIX EN PROVENCE, route de Rognes dans à l'ombre des platanes du Grand St-Jean où vous entendrez :

-Faire un tour en pastéra, c'est tata c'est l'algérois !

-La figa de ta ouéla, c'est tata c'est l'algérois !

-Monter la côte de la bassetta, c'est tata c'est l'algérois !

-Manger de la calentita, c'est tata c'est l'algérois !

Andrée

Le : 17/05/2015 08:01

JOLI POEME DE MA PETITE FILLE OCEANE SUR L'ALGERIE

L'Algérie

Enfants d'Alger d'Oran

Ceux de Constantine

Passant par Sétif et Bougie

Tous avaient quittés

Votre bien aimée

L'Algérie

Premiers rires

Elle qui a fait naître vos sourires

Pays de votre enfance

Terre de l'adolescence

Premiers amours, premiers baisers

Du jour au lendemain, devoir tout quitter

L'Algérie

Calme, école et paix

Puis, larmes, peurs et bombardés

Des heures, des mois dans l'effroi

Algérois Sétifiens, Béjaoui, Oranais

Premières questions

Impossible de penser à l'abandon

De l'Algérie

Temps des tristes adieux

C 1/2 urs serrés, terre de vos aïeux

Peut-être seulement un long au revoir

Les yeux remplis d'eau, serrant vos mâchoires

Dernier regard sur votre belle Dame

Monsieur, enfants et Madame

Partant de l'Algérie

En avant pour le bateau

Non, il n'était pas beau

Quittant votre mer, votre soleil

Aujourd'hui ici, là-bas la veille

Horizons se ressemblants

Dur déchirement, continents différents

Pour l’Algérie

De Marseille au Nord

Toujours aussi fort

Pourtant si éparpillés

Mais éternellement animés

Par l'amour et les souvenirs

De celle qui vous a vu naître ou a su vous accueillir

Votre Algérie.

Oceane Bar

Andrée

Le : 15/05/2015 13:10

BONJOUR A TOUS

L'EDEN CHERE PLAGE DE NOTRE ENFANCE JUSTEMENT VOICI UN BEAU POEME QUE MA PETITE FILLE OCEANE A FAIT SUR CETTE PLAGE

UN BEAU CADEAU QUI VAUT TOUT L'OR DU MONDE

poème L'EDEN

Pour cette plage de l’Éden

Toi et ton eau bleu

Rempli de moments merveilleux

Quand je repense à mes 8 ans

Je me revois courir sur ton sable en riant

Plage de mon enfance

Ta mer et ses incroyables nuances

Joyau de mes années passées

Dans ce pays que j'ai tant aimé

Endroit rempli de milles souvenirs

C'est là que sont nés mes sourires

Toi, si magique, majestueuse et belle

Même parfois un peu rebelle

Le lieu de tous les enfants

Avec ce soleil si brillant

Tu nous offrait tes bras

Et nous, nous n'aimions que toi

Jusqu'à toi, tu m’appelais

Je passais par le jardin Ricome pour y arriver

Sans oublier le boulevard Pitolet

Je me souviens encore de ses escaliers

Tout ce chemin pour toi

J'étais toujours là

C'est chez toi, que j'ai appris à nager

Y-a-t-il toujours ce rocher de fleur d'eau où je plongeais ?

J'ai grandis avec de toi

J'ai aimé mes premiers amours près de toi

Les jours moroses je repense

A toi, amour de mon enfance

Côte de ses belles années

Mon Alger que j'ai quitté

Toi qui m'as vu naître

Je t'écris cette lettre

A toi, je n'ai pas cessé de penser

Ce sera ainsi à jamais.

B OCEANE

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