Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Bibliothèque des trois horloges

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André TRIVES

Le : 08/10/2010 10:39

UN TRESOR PERDU: la langue de chez nous.

Existait-il un parler rassembleur qui prenait en compte les langues des diverses communautés vivant en Algérie ? La réponse est OUI.

Ce parler est né dans les années 1850 et s'en est retourné dans l'oubli en 1962. Son lieu d'invention: le faubourg populaire de Bab el Oued à l'ouest d'Alger.Suivant les communautés, on parlait le français

( langue officielle et fédératrice), l'arabe, l'italien,le berbère, l'espagnol, l'hébreu ou le maltais; c'était aussi une bonne manière d'apprendre les langues étrangères à l'école de la rue, mais il fallait impérativement se comprendre. D'où le travail des anciens avec leur sagesse légendaire et l'aide de la vox populi qui ont trituré, malaxé et remodelé dans le creuset de notre quartier populaire les mots incompris pour leur donner une signification qui n'oubliait personne. Ainsi, le "sabir" et le "pataouète" sont nés pour que la vie se déclame en couleurs méditerranéennes pleine de soleil où l'étranger n'apparaissait pas comme un être étrange, mais plutôt comme un être faisant parti du tout. C'était avant tout une considération respectueuse à l'égard des autres que de prendre en compte les racines de chacun. Utiliser un langage commun contenant des tournures spécifiques aux différents cultures, démontrait que l'autre était notre semblable. Trouver ce qui réunissait les valeurs éparses de la diversité, tel était la langue de ches nous.

Auguste ROBINET dit "Musette", grand écrivain qui avait son buste sur la place du Tertre à la Bassetta nous a enchantés avec les célèbres amours de Cagayous. Edmond BRUA dans la célèbre parodie du Cid, plus tard "La famille Hernandez" et récemment Roland BACRI, ont donné leurs lettres de noblesse à notre richesse linguistique perdue. Le parler et l'accent du petit peuple de Bab el Oued étaient un patrimoine commun hérité des générations précédentes et avaient l'avantage de nous faire appartenir à une même et belle famille.

Cette langue singulière avait été façonnée avec l'emploi du geste pour communiquer l'image vivante de la pensée. Sans l'agitation des mains, la phrase perdait tout crédit. La manière était précurseur de la technique du camescope et probablement l'ancêtre de la vidéo actuelle. A l'école, nos maîtres gesticulaient leurs cours pour nous tracer dans un espace virtuel l'abcisse et l'ordonnée, le plus et le moins, sans oublier la place occupée dans la phrase par le sujet, le verbe et le complément. Pour se faire comprendre, il était indispensable de convaincre; alors, souvent, une conversation sur un trottoir laissait penser qu'elle était conduite par un chef d'orchestre symphonique.

A Bab el Oued, les communautés avaient inventé, bien avant l'Espéranto (1887), une langue universelle comprise de tous. Elle était une sorte de tramway de la pensée, comme dans nos anciens trams des T.A.à Alger: bourrés de Français, d'Arabes, d'Italiens, d'Espagnols, Juifs,Musulmans,Chrétiens ou pas. Un mélange extraordinaire échangeant des néologismes, des tournures, des constructions de phrases typiques, un langage parlé et gestuel des plus expressif comme le "bras d'honneur", des vocables télégraphistes ( téléphone arabe) et des syntaxes exubérantes chauffées à blanc par le soleil de méditerranée.

La langue de la tour de BABEL, OUED évidemment.

André TRIVES

Le : 20/09/2010 16:26

Mon cher Langlois,

La tournée de Rocky Volcano en Algérie c'était pendant l'été 196O ou 61 (?)si ma mémoire ne me trahit pas trop; j'étais sur ce stade de Guyotville avec mes copains Mimi, Georgeot BENSIMON ( le roi du pantalon de la cité HBM rue cardinal Verdier), Cosmes et Damien (tailleurs rue Léon Roches. Nous avions, par l'intermédiaire de son guitariste, Claude DJAOUI ( guitariste aussi de Jonnhy HALLIDAY) obtenu la responsabilité d'assurer la sécurité sur tous ses concerts pour un montant d'honoraires qui ne couvraient pas la moitié de nos dépenses. Ainsi, après Guyotville nous sommes partis par la route au Macumba à Oran comme gardes du corps. Nous avions vingt ans et les 480 kilomètres entre Alger et Oran, sous une chaleur de four de boulanger dans la région d'Orléansville, nous les avions parcourus en chantant et en riant.

C'était le bon temps ya rouilla!

Le "bastardo" et "falampo" de de-gol nous a même volé les rêves de jeunesse qui se formaient au hasard de la vie. Il était jaloux ce falso de Colombey car il ne pouvait pas comme nous tous, chaque jour, sentir l'iode de la mer et le jasmin, prendre un bain au Petit Bassin, manger un petit pain à 10 cts garni d'une calentita, pêcher des cabotes et des bouznings, s'tapper un créponné chez Grosoli et surtout, rire à gorge déployée des malheurs qui nous arrivaient...

Alfred LANGLOIS (Freddy)

Le : 20/09/2010 11:33

A Marie Ange

Je suis un "jeune homme", de l'époque (73 ans aujourd'hui) et qui a assister à cette fete de Guyotville qui d'ailleurs, a été la dernière de la région algéroise avant "notre départ".

A l'époque j'habitais Guyotville et jétais jeune marié, mais je suis né à BEO.

Lors de cette fete donc qui s'est déroulée sur le stade nous avons pu apprécier les prestations des CHAUSSETTES NOIRES, avec Eddie MITCHELL, également le groupe des CHATS SAUVAGES, du chanteur ROCKY VOLCANO (disparu des scénes ensuite), et aussi d'un "JAZZ BAND" qui n'avait pas été "gouté" du public, ce qui avait déclanché une petite émeute.

Un début de "bagarre" a fait intervenir une escouade de gardes mobiles, ce qui a provoqué une séance de TI TI TI TA TA, séance partie de l'attraction foraine de la chenille.

Une année ou deux avant lors d'une fete DES BAINBS ROMAINS (fete la plus célébre de notre littoral) nous avions pu apprécier le passage de COCCINELLE et de sa troupe venus spécialement de Paris.

Il ne faut pas oublier "le passage" lors de ces fetes de l'orchestre de JACQUES HELIAN et de son chanteur JEAN MARCO.

QUE DE SOUVENIRS.........

Amitiés

Freddy

Mourad MALKI

Le : 11/09/2010 16:31

Bonjour à Jean - Jean DU COEUR DE BAB EL OUED...

... Bien cher jean, j'etais tres heureux de vous suivre, dans un message ou j'en est eu plein de larmes, quelle emotion, à la rencontre de ces mots, qui evoquaient un souvenir plein de joie; merci pour ces mots qui accompagnaient tant de plaisir et tant de joie dans votre alicale recit. C'est merveilleux ! sensationnel de vous lire , l'effet d'une joie en etait à son plein , une joie que je neux vous decrire , c'est quelque chose qu'on ne peut vous decrire par le truchement des mots ,disant bref et merci encore infiniment ... C'est un plongeon de cinquante annees dans le passé que je venais de revivre à travers votre recit... ...

Mon cher ami jean-jean mon premier buberon je l'ai pris à la goutte de lait chez les petites soeurs bleues, j'habitais un peu plus haut de votre demeure au n° 206 av de la bouzareah tout juste en face la limonaderie DEDE, non loin du triolet - garage DENIS . une cite exiguée ou habitait des maltais espagnols italiens, arabes; francais juifs, chretiens musulmans, ma cohabitations qui battait son plein dans une harmonie fraternelle exceptionnelle c'est bien beau d'evoquer ces souvenirs plein de joie et de plaisir à les redecouvrir...

Concernant votre habitation je crois avoir connu ce lieu , pour l'avoir frequenter de passage puisque on passer a cote pour aller faire nos courses au marche aux fruits et legumes un peu plus bas . Il me semble bien qu'en face de votre demeure il y avait un bain maure , et à la fin un bar bar avec une esplanade ou degustaient les gens leurs boissons alcool, anisette, et soda, en face du bar l'arret du car " CARRERA" un transport pour frais vallon, beau fraisier, village celeste; bouzareah ect.. Juste a cote de la goutte de lait mitoyenne à la cite des moulins a cet endroit il y avait un gros arbre un centenaire je ne sais si vous vous rappelez de cet endroit... Ami jean, ces lignes que je vous trace vous parviennent non loin de l'endroit ou vous habitiez peut etre suis-je à deux kilometres ou moins j'habite actuellement au triolet à la rue de l'oise en contre bas de la cite PEREZ et la cite CHEVALIER,.... Je peux vous faire des pages et des pages sur ces souvenirs d'enfance dont je garde un perpetuel regret d'avoir perdu nos amis d'enfance.... Surtout ne soyez pas decu, vous aussi comme je le sens, votre BAB EL OUED est toujours la pour vous accueillir à revivre ces souvenirs dans la réalités du beau temps vecu... AMICALEMENT A VOUS MOURAD

Jean-Jean MORENO

Le : 11/09/2010 08:43

A Mourad, Kader et tous ceux qui ont encore cette nostalgie de Bab el Oued chevillée au corps comme moi

Où j’habitais, là-bas

L’appartement De Bab el Oued où je vivais avec ma mère, ma sœur et mes deux frères se situait au 64 avenue de la Bouzaréah, juste en face la «Goutte de lait », sorte de dispensaire médical où les personnes indigentes venaient se faire soigner, vacciner et profiter de la distribution journalière de lait pour nourrir leur bébé. Pour atteindre notre logement, on prenait l’entrée entre le Moutchou sur la droite et la mercerie de Mme Gilabert sur la gauche juste en face le café de la Butte et la charcuterie. Vous voyez bien l’endroit, bande de tchoutches ! Juste en bas la côte de la Bassetta, quoi ! On passait cette porte à double battant, traversait un long couloir assez sombre qui menait à un palier desservant d’une part sur la gauche les escaliers menant aux deux étages de l’immeuble où logeait l’ami Jacky Pastor et, d’autre part, en face, une rampe d’escaliers d’une vingtaine de marches descendant vers une petite cour qui desservait trois logements, celui de la famille Caseillès, la famille Ménaoui et le notre. Du fait de son niveau inférieur, cette cour se situait au même niveau que la petite rue Raspail qui reliait par des escaliers la rue Léon Roche à l’avenue de la bouzaréah et se trouvait, elle, en contrebas de l’avenue de la Bouzaréah donc en plein dans le lit de l’oued qui descendait de la Bouzaréah et qui a inondé notre quartier en 2001 entraînant la destruction de nos pâtés de maisons et la disparition de nombreuses personnes.

Malgré l’exiguïté de notre logement (deux pièces et basta !) la cohabitation n’était pas toujours facile mais on n’avait pas le choix ! Le soir on poussait la table, on dépliait les lits. Les matelas par terre pour dormir, on connaissait ! Surtout quand José ou/et Pierre-Jean mes cousins arrivaient pour quelques jours à la maison pendant les vacances et qu’il fallait dormir tête-bêche pour s’en sortir. Mais qu’importe, on faisait pareil quand on allait chez eux! Et on rigolait bien assurément.

Pour le bain, comme beaucoup de familles, on utilisait le grand baquet dans lequel ma mère faisait la lessive. Sous son œil attentif, on y passait chacun notre tour, je pense que beaucoup d’entre nous connaissait cette pratique parce que les salles de bains, à cette époque, y en avaient pas des masses à part peut-être les richards de la cité des Moulins en face de chez nous !!! Et j’en connais !!!

Bien sur, on avait bien une fontaine robinet commune aux trois logements dans le fond de la cour qui nous servait d’évier, lavabo et aux besoins courants de la maison. On y pratiquait également le débarbouillage le matin avant de prendre le chemin de l’école. Souvent c’était chacun son tour pour l’utilisation de la fontaine mais on s’en contentait largement d’autant plus que l’on avait pas encore goutté au progrès et au confort qu’on retrouve maintenant dans pratiquement toutes les habitations.

Je n’osais pas vous parler de notre petit coin, de nos toilettes communes également aux trois familles, mais je vais le faire tout de même parce que cet endroit fait partie de ma vie (j’y ai passé naturellement quelques moments !) Je dis « fait partie de ma vie » et non « faisait partie de ma vie » car l’image de ces toilettes turques me revient constamment en mémoire. Elles étaient également au fond de la cour, auprès de la fontaine, ce qui permettait à nos mères de les nettoyer souvent à grand coup de seaux d’eau, ce qui n’empêchait pas les cafards en été de s’installer au grand dam des utilisateurs. Pas besoin de vous expliquer la trouille qu’on avait quand l’obligation d’y aller se faisait sentir, on demandait toujours à quelqu’un de nous accompagner au cas où !

Chaque année aux beaux jours, généralement au printemps, avec ma mère on sortait tous les meubles de l’appartement (enfin le peu qu’on avait !) et on repeignait ces deux pièces à la chaux avec un gros pinceau rond qui étalait pas mal le liquide blanc tiré d’un grand sceau. Même les poutres du plafond y passaient. Quand le barbouillage était fini, restait plus qu’à nettoyer à grandes eaux la tomette du sol et ça, ce n’était pas une mince affaire ! Il y avait du blanc partout ! Jusque sur nous et nos vêtements!

C’est vrai qu’en arrivant en 62 en Normandie, nous avons eu de la chance de trouver rapidement un logement en HLM et le confort qui allait avec. Mais en pensant à l’accueil que nous avons eu ici où je me suis fait traiter de gros colon, moi le pauvre manant, je n’avais qu’une seule envie : Retourner dans notre Bab el Oued chéri

Djamal MOHSADJA

Le : 08/09/2010 18:46

A ANNE-MARIE CASSAR, et à tous les amis et voisins de la consolation,

Oui nous étions bien vos voisins du dessous,

A ce propos, je me souviens que le 3 de chaque mois la concierge, dont j'ai oublié le nom, remettait à ma mère les clés de la terrasse qui était à nous trois jours durant. Quelle splendeur que cette terrasse avec ses carrelage rouge briques, ces buanderie et ces grands bassins en ciment. Mais surtout, surtout le magnifique panorama qui inondait nos yeux : à perte de vue le bleu de la mer, sur laquelle se reflétait un soleil toujours éclatant (j'ai l'impression qu'il faisait toujours beau à cette époque), et derrière nous le cimetière sur lequel veillait nuit et jour notre dame d'Afrique. inoubliables ces journée de "lessive", vite transformées en picnic. A plus.

Andrée ATLAN

Le : 04/09/2010 18:22

BONSOIR A TOUS

SOUVENIRS DU QUARTIER DE LA CONSOLATION DAOUD DIT (DOUDOU)

EPICIER DU QUARTIER LE POVREEEEEEEEEE

ON LUI EN A FAIT VOIR

VOILA QUELQUES SOUVENIRS DE NOTRE ENFANCE

QUI NE S'OUBLIE PAS COMME TOUS CES MARCHANDS AMBULANTS QUI VENAIENT DANS LA COUR DU 72 BIS

JEANNOT AVEC SON KIKILOOOMMMMETREEEEEE AVEC SA CRECELLE QUI NOUS AVERTISSAIT

LE MARCHAND D'OUBLIS OU ZOUBLIS AVEC SON CYLINDRE ET AU DESSUS UNE ROULETTE QUE L'ON FAISAIT TOURNAIT POUR EN GAGNER UN AUTRE

LE MARCHAND DE POISSONS QUI CRIAIT SARDINES FRAICHEEEEEEEEEE

ET L'ON VOYAIT DES PANIERS DESCENDRES AU BOUT D'UNE CORDE AVEC

L'ARGENT LE MARCHAND PESAIT SON POISSONS

ET LE PANIER REMONTAIT AVEC LA MONNAIE

LE VITRIER AVEC SES VITRES DANS LE DOS QUI CRIAIT VITRIEEEERRRRRRRR

LE MARCHAND D'HABITS QUI SE RAPPELLE

DE GALOUFFA LES RAMASSEURS DE CHIENS DES QUE L'ON VOYAIT

LA VOITURE ON ESSAYE D'ELOIGNER LES CHIENS

VOILA QUELQUES SOUVENIRS IL Y EN A BEAUCOUP D'AUTRES

BONNE SOIREE A TOUS

ANDREE

Michel SUCH

Le : 02/09/2010 19:30

' A crédit pas un radis

Au comptant, toujours content'

C'était la maxime de Daoud, notre épicier mozabite de l'avenue malakoff. Il était ingénieux Daoud. Pour caler sa jambe de bois sur la pédale de son vélo, il y avait fixé une boîte de conserve (vide...). Il enfilait le moignon de sa jambe de bois dans la boîte et hop... Plus rapide que Khébaïli. Enfin, plus rapide quand un de la bande n'avait pas usé les ficelles qui tenaient la boîte sur la pédale. Nous étions tous cachés dans le jardin, face à l'épicerie, cachés derrière ces énormes plantes à épines dont je ne sais pas le nom. Nous étions facétieux, cruels mais pas méchants. La jambe de bois de Daoud ripait sur la pédale. Daoud insultait tous les enfants du quartier mais il se calmait vite pour ne pas perdre de clients. Et puis pas con le Daoud, c'est bien vite qu'il remplaça la ficelle par du fil de fer... Il ne vendait pas de crayons, ni de cahiers Daoud. Ce n'est pas une histoire pour la rentrée des classes. Hors sujet aurait noté Monsieur Cohen. Alors, pas bonne échappe. A propos de Pas Bonne Echappe, le PBE pourait très bien remplacer le "lol" dont nous bassinnent nos petits enfants PBE...

Alfred LANGLOIS (Freddy)

Le : 02/09/2010 15:43

Voilà la rentrée "est faite" !

Pour les anciens du Cours Complémentaire FRANKLIN :

- vous souvenez-vous de la "petite papeterie" (non péjoratif) qui se trouvait face à l'entrée des garçons ?

Je crois qu'on y achetait plus des sucreries que des fournitures, mais cea dépannait bien pour un cahier, un crayon ou autre, en cours d'année.

Puisque nous sommes dans cette rue et pour l'anecdote :

- vous souvenez vous de ce commerce "débit de vin", du meme coté que la papeterie et à l'angle de la rue Montaigne ?

Cette boutique en somme ordinaire avait une particularité : sur un de ses murs, celui face à l'entrée, se trouvait inscrite une "maxime" bien en rapport avec le lieu.

Sous ou au dessus de deux tonneaux, de vin bien sur, était écrit :

- SI TU ES PLEIN : JE TE VIDE !

- SI TU ES VIDE : JE TE PLAINS !

Pour les ancien footeux cela rappelle, un peu, la phrase de la buvette du bar du stade de Saint Eugéne.

SOUVENIR ! SOUVENIR ! QUAND TU NOUS TIENS !

Amitiés à Tous et......... bonne rentrée!

Freddy

Merzak OUABED

Le : 20/08/2010 23:35

je viens de lire avec beaucoup de nostalgie et de tendresse les souvenirs de votre enfance et de votre vécu à bab-el-oued. je suis votre ainé de un an, puisque moi, je suis né en 1949. Je ne vous connais pas personnellement, mais je connais tous les endroits, tous les quartiers et toutes les rues que vous avez citées. Comme je me reconnais dans tous les jeux de cette belle époque, comme si j'y jouais avec toute la bande de copains dont vous avez cité les noms. Moi, j'habitais la haute casbah, une rue qui donnait sur le boulevard de la victoire, dont vous avez fréquenté l'école. Comme école primaire, j'ai fréquenté l'école Brahim fatah, au boulevard de Verdun, en face de la gendarmerie, et qui donnait en contrebas aux escaliers de la croix rouge, et plus bas au mausolé de sidi Abderrahmane à la rue bencheneb, puis à la rampe vallée et au lycée Guillemin. J'ai par la suite, fréquenté le collège Lelièvre de Bab-el-Oued. Il faut noter que je connaissais Bab-el-Oued, puisque mon oncle exercait au marché des trois horloges en qualité de marchands de légumes. Je connaissais surtout les multiples salles de cinéma, comme le Rialto, le Plaza, le Sufrein ou Richelieu, La perle en face de l'usine de cigarettes Job, le Marignan à une centaine de metres de la clinique Durando, où vous etes né, et où sont nées durant les années 80 mes deux filles. plus loin, je peux citer le cinéma le Variétés, pas loin du marché Nelson, en passant par le cinéma Ecran,et surtout le cinéma Majestic face au marché Nelson.

Voilà, c'est avec beaucoup d'émotions et de plaisir, que j'ai évoqué en me plongeant grace à vos tendres souvenirs, dans un passé faisant partie du bon vieux temps commun. Au revoir et au plaisir

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